Lymphoïd tissues = Tissus lymphoïdes Non-Lymphoïd tissues = Tissus non-lymphoïdes |
Les cellules Natural killer (NK) se développent à
partir de progéniteurs communs mais divergent en sous-ensembles distincts qui
diffèrent sur les plans de la production de cytokines, de la cytotoxicité, de leur
localisation, et de leur identité mémorielle. Du fait de leur caractère
prometteur pour le développement de thérapies cellulaires dans le cancer, une
compréhension plus approfondie des modules de régulation, contrôlant les
phénotypes bénéfiques sur le plan clinique est hautement prioritaire.
Nous
rapportons ici une analyse intégrative de sous – groupes de cellules révélant
des super – amplificateurs de gènes associés à des groupes de gènes pouvant
coordonner les fonctions NK et leurs localisations. Un schéma de régulation par
le truchement de facteurs de transcription a est également apparu, partagé par
les lymphocytes de l’immunité innée et acquise et très conservé sur le plan
évolutif. À
la fois pour les lignées NK et T, un axe constitué des facteurs de transcription TCF1-LEF1-MYC domine les mécanismes de
régulation des sous-groupes de cellules prolifératives à longue durée de vie
qui migrent vers les ganglions lymphatiques. En revanche, les populations de
cellules effectrices circulant entre le sang et les tissus périphériques
présentent en commun un caractère PRDM1-dominant. Cette ressource définit des
modules transcriptionnels, soumis à régulation par des boucles de rétroaction,
qui peuvent être mobilisés pour l’amplification des phénotypes dans le cadre
des thérapies basées l’action des cellules NK. Patrick L. Collins, et al, dans Cell, publication
en ligne en avant-première, 27 décembre 2018
PRDM1=répresseur transcriptionnel qui se lie à l'ADN.
Source iconographique, légendaire et rédactionnelle :
Science Direct / Traduction et
adaptation : NZ
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