Le taux d'épissage cryptiques est évalué à 10%. |
L’Épissage des ARN pré-messagers en
transcrits matures est remarquable de précision, mais les mécanismes par
lesquels la machinerie cellulaire atteint une telle spécificité ne sont qu’incomplètement
compris. Ici, nous décrivons un réseau neuronal profond qui prédit les
jonctions d’épissage à partir d’une séquence arbitraire de transcrit d’ARN pré-messager,
permettant une prédiction précise de variants génétiques non-codants causant
des épissages cryptiques. Des mutations synonymes et des mutations introniques
présentant des conséquences des altérations d’épissage prédites se retrouvent
fréquemment dans les séquences d’ARN et sont fortement délétères chez les êtres
humains. Des mutations de novo présentant
des conséquences des altérations d’épissage prédites sont beaucoup plus
fréquemment rencontrées chez des patients atteints d’autisme et de déficience
intellectuelle en comparaison des sujets contrôles sains et se retrouvent chez
21 sur 28 de ces patients. Nous estimons que 9%-11% des mutations pathogènes
chez des patients atteints de troubles génétiques rares sont liées à cette
variante pathologique, précédemment sous-estimée. Kishore Janganathan, et al,
dans Cell, publication en ligne en avant-première, 17 janvier 2019
Source iconographique, légendaire et rédactionnelle :
Science Direct / Traduction et
adaptation : NZ
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