Cellule tumorale de cancer de l'utérus. Copyright: Steve Gschmeissner / Science Photo Library |
Chaque année, plus de 500 000 femmes reçoivent
le diagnostic d’un cancer de l’utérus ; et 300 000 d'entre elles en
décèdent. Les sous-types à haut risque du papilloma virus humain (HPV) sont la
cause de la maladie dans la majorité des cas. Cette maladie pourtant est largement
évitable. Environ 90% des cancers de l’utérus surviennent dans des pays à faible
revenu et à revenu modéré du fait du manque de programmes de dépistage et de
vaccination contre les infections par le virus HPV. Dans les pays à haut revenu, l’incidence
du cancer du col de l’utérus et du taux de mortalité associé ont diminué de
plus de moitié dans les 30 dernières années depuis l’introduction de programmes
officiels de dépistages. Le traitement dépend de l’étendue de la maladie au
moment du diagnostic et des ressources en matière de prise en charge disponibles
localement, pouvant impliquer à la fois une hystérectomie radicale ou une radiochimiothérapie,
ou une combinaison des deux. Des procédures chirurgicales visant à préserver la
fertilité sont aujourd’hui appliqués comme traitements standard chez les femmes
à faible risque ou chez les femmes dont la pathologie a été diagnostiquée à un
stade précoce. Des avancées techniques dans le domaine de la radiothérapie,
comme la radiothérapie à modulation d’intensité, permettent de diminuer les
toxicités dues aux traitements chez les femmes atteintes d’une pathologie à un
stade localement avancé.
Chez les femmes atteintes d’une pathologie
métastatique ou récidivante, le pronostic global demeure mauvais ; néanmoins,
l’introduction de l’agent anti-VEGF bevacizumab a permis d’augmenter la survie
globale sur une période de temps supérieure à 12 mois. Des résultats
préliminaires obtenus lors d’essais d’immunothérapeutiques nouvelles,
similaires à ceux obtenus pour le traitement d’autres tumeurs solides, montrent des résultats prometteurs. Paul A Cohen, MD, et al, dans
The Lancet, publication en ligne en avant-première, 12 janvier 2019
Source iconographique, légendaire et rédactionnelle :
The Lancet Online / Traduction et
adaptation : NZ
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