Insomnie - Sommeil de courte durée - Copyright: Elsevier Ltd Awake = Veille NREM sleep = Sommeil non-REM REM = Sommeil paradoxal |
Presque la moitié des adultes âgés de plus de 60
ans présentent des troubles du sommeil, et déclarent souffrir d’insomnie et d'avoir à supporter les conséquences du manque de qualité et de quantité de
sommeil au cours de la période diurne de la journée. (…).
Il existe des preuves
toujours plus nombreuses selon lesquelles les troubles du sommeil contribuent
au déclin cognitif, qui pourraient également faire augmenter le risque de
maladie d’Alzheimer en augmentant la charge quantitative en protéine ß-amyloïde.
Les troubles du sommeil comme facteur de risque candidat pour la maladie d’Alzheimer
peut paraître surprenant, du fait qu’un sommeil perturbé est habituellement
considéré comme une conséquence de la maladie d’Alzheimer. Cependant, une
relation bidirectionnelle entre sommeil et maladie d’Alzheimer est soutenue par les
avancées réalisées dans notre compréhension du rôle de l’inflammation
systémique dans l’augmentation des troubles du sommeil; qui peut être perçue
comme un évènement précoce dans le développement de la maladie d’Alzheimer.
L’inflammation
augmente la charge en protéine ß-amyloïde ; et on pense qu’elle
représente la force motrice dans la pathogénèse de la maladie d’Alzheimer. Une
compréhension améliorée des mécanismes liant les troubles du sommeil et le
risque de maladie d’Alzheimer pourrait faciliter l’identification des cibles
pour la prévention, du fait qu’à la fois les troubles du sommeil et l’activation
inflammatoire pourrait être des risques contrôlables de la maladie d’Alzheimer.
Michael R Irwin, MD et Michael V Vitiello, PhD dans The Lancet Neurology,
publication en ligne en avant-première, 17 janvier 2019
Source iconographique, légendaire et rédactionnelle :
The Lancet Online / Traduction et
adaptation : NZ
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire