La dimension des cellules varie beaucoup en
fonction des types de cellules, en fonction du type spécifique de cellules et
des conditions de croissances toutefois (…). La raison pour laquelle le maintien de la taille
d’un type cellulaire spécifique est importante et reste une question peu
connue. Ici, nous montrons que la croissance au delà d'une certaine taille de la levure bourgeonnante et des cellules
primaires de mammifères connaissent une altération de leur induction génique, de
la progression de leur cycle cellulaire ainsi que de leur signalisation. Ces défauts
sont dus à une incapacité propre aux cellules de grande taille d’augmenter leur
biosynthèse des acides nucléiques et des protéines ; ce qui conduit à une
dilution du cytoplasme. Nous montrons ensuite que ce défaut de mise à niveau quantitatif
de certains constituants cellulaires, au-delà d’un seuil critique de la dimension
de la cellule, est imputable à l’ADN, comme facteur limitant. Sur la base de l’observation
selon laquelle les cellules en sénescence sont grandes et présentent beaucoup
des phénotypes propres aux cellules de grande taille, nous proposons que le
rapport [ADN/cytoplasme] permettant le soutien d’une fonction cellulaire optimale se situe dans un intervalle bien précis et que les taux dépassant les limites de cet intervalle contribuent au vieillissement.
Gabriel E. Neurohr, et al, dans Cell, publication en ligne en avant-première, 7
janvier 2019
Source iconographique, légendaire et rédactionnelle :
Science Direct / Traduction et
adaptation : NZ
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire