Les néoplasies en évolution accumulent un nombre
élevé de mutations non-synonymes, permettant potentiellement l’expression d’épitopes
antigéniques qui peuvent être reconnus par le système immunitaire. Du fait qu’ils
ne sont pas désignés comme « soi » en termes de reconnaissance sur le plan
immunologique, de tels néoantigènes tumoraux (TNAs) devraient être sous contrôle
immunitaire lorsqu’ils apparaissent. Cependant, les défauts génétiques empêchant
l’éradication des cellules cancéreuses par le système immunitaire couplé avec l’établissement
d’une immunosuppression locale peut permettre une accumulation, de TNA, phénomène
généralement associé à une sensibilité aux différentes immunothérapies améliorée
sur le plan clinique. Ici, nous explorons comment les facteurs tumoraux
intrinsèques et les processus immunologiques façonnent le paysage mutationnel
et antigénique des néoplasies évolutives et influencent ce faisant les réponses
cliniques aux immunothérapies, avec pour but d’obtenir un contrôle immunologique
de la maladie puissant, malgré une immunosurveillance défaillante. Ilio Vitale,
et al, dans Trends in Cell Biology, publication en ligne en avant-première, 11
février 2019
Source iconographique, légendaire et récactionnelle :
Science Direct / Traduction et
adaptation : NZ
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