Modulation du Contrôle Exécutif au niveau du Cortex
Préfrontal (PFC). (A). Le PFC (en rouge) reçoit un signal entrant provenant des
zones sensorielles supérieures et des zones sous-corticales (en orange),
comprenant notamment les signaux neuromodulateurs provenant des fibres
dopaminergiques du mésencéphale (en vert ; haut de la figure), et projette
vers plusieurs zones corticales et sous-corticales (en violet ; bas de la
figure). (…). (B). Cadre conceptuel des fonctions exécutives hébergées dans le
PFC. Les informations sensorielles pertinentes sur le plan comportemental et
sur le plan de l’information contextuelle (en orange) sont hébergées dans le PFC
(boîte rouge), activant les populations de neurones du PFC (cercles) ; maintenant
l’information pertinente dans la mémoire de travail ; et relayant les
signaux choisis vers les zones cibles situées en aval, d’où partent des
commandes motrices (en violet). Ce modèle conceptualise la manière dont différentes
données contextuelles peuvent biaiser la sélection d’associations entre stimuli
et réponses dans un but donné. Nous rendons compte dans la présente revue de
littérature* de la manière dont la
dopamine préfrontale (vert) permet l’exécution réussie des toutes les trois computations.
Abréviations : as, sillon arqué ; ps, sillon principal
*voir le texte intégral de cet article sur Science Direct – note de l’auteur du présent post de blog
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Le contrôle cognitif, cette capacité d’orchestrer
les comportements en fonction de nos buts, dépend du cortex préfrontal. Ces
fonctions cognitives sont fortement influencées par la dopamine, dans son rôle
neuromodulateur. Nous faisons ici le compte rendu des récents éclairages explorant
l’influence de la dopamine sur les propriétés réactionnelles siégeant au niveau
du cortex préfrontal (PFC) pour ce qui est des comportements associés chez les
primates. Cette revue de littérature suggère que les trois rôles computationnels
majeurs de la dopamine dans le contrôle cognitif : (i) canalisation des
signaux sensoriels entrants, (ii) maintien et manipulation des contenus de la
mémoire de travail, (iii) relai des commandes motrices. Pour chacun de ces
rôles, nous proposons un microcircuit neuronal basé sur mécanismes d’action
connus de la dopamine dans le PFC, que corroborent les modèles de réseau
computationnel. Cette approche conceptuelle explique l’une des composantes des
rôles variés de la dopamine dans le contrôle exécutif préfrontal. Torben Ott et Andreas Nieder, dans Trends in
Cognitive Sciences, publication en ligne en avant-première, 31 janvier 2019
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