Dans un contexte de vie moderne obésogène, la limitation
de la consommation de nourriture à forte teneur en calories dépend
partiellement de la capacité des individus à outrepasser les réactions viscérales
à la vue de nourriture à palatabilité élevée générant un fort plaisir lors de
sa consommation. Dans la présente revue de littérature, nous nous positionnons sur
le plan des neurosciences pour ébaucher : (i) comment les variations
individuelles des structures et fonctionnalités corticales préfrontales, et par
extension, les fonctions exécutives, peuvent prédisposer un individu à une
surconsommation de nourritures appétissantes, à forte teneur en calories; du fait des différences pour ce qui est de l’autorérgulation en matière de prise
alimentaire ; (ii) comment l’obésité peut avoir pour résultat d’induire des
changements des structures et des fonctionnalités corticales ; et (iii)
comment la relation entre structure et fonction du cortex préfrontal et obésité
pourrait être mieux encore décrite, si ce n’est qu’elle est réciproque par
nature. Cassandra J. Lowe, Amy C. Reichelt, Peter A. Hall, et al, dans Trends
in Cognitive Sciences, publication en ligne en avant-première, 26 février 2019
Source iconographique, légendaire et rédactionnelle :
Science Direct / Traduction et
adaptation : NZ
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