L’axe intestin-cerveau, matérialisé par les
vaisseaux sanguins et les vaisseaux lymphatiques, ouvre la voie aux microbiotes
pour impacter le cerveau. Les populations bactériennes de l’intestin représentent
un bon candidat de facteurs non génétiques contribuant de manière substantielle
au développement de tumeurs du cerveau et au succès des thérapies. Spécifiquement,
la suppression du système immunitaire et l’induction d’une inflammation par les
microbiotes amplifient la signalisation proliférative, limitent la mort cellulaire et provoquent à la
fois angiogénèse et invasivité tumorale.
De plus, une altération des
métabolites microbiens ainsi que de leurs niveaux dans l’organisme pourrait
stimuler la prolifération cellulaire. Nous proposons ici un nouveau modèle à
engrenages interconnectant tous ces domaines interdisciplinaires dans toute leur
complexité. Notre modèle pourrait influencer les études mécanistiques sur le
cancer du cerveau et améliorer l’efficacité des traitements par le
développement de l’oncologie de précision. Ruty Mehrian-Shai, et al, dans
Trends in Cancer, publication en ligne en avant-première, 16 mars 2019
Source iconographique, légendaire et rédactionnelle :
Science Direct
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