Principe de la thérapie génique - Exemple Source iconographique: https://fr.wikipedia.org/wiki/Fichier:B%C3%A9b%C3%A9_bulle_m%C3%A9canisme.jpg |
Le syndrome de Wiskott-Aldrich est une
immunodéficience rare, mortelle, liée au chromosome X, caractérisée par une
microthrombocytopénie, des infections, de l’eczema, de l’autoimmunité, et une
maladie maligne. La thérapie génique à l’aide de cellules souches/progénitrices
hématopoïétiques à vecteurs lentiviraux (HSPC) est un traitement
potentiellement curatif représentant une alternative à la transplantation HSPC
allogénique. Ici, nous faisons état de données d’innocuité et d’efficacité
extraites d’une analyse intermédiaire de données obtenues chez des patients
atteints d’un syndrome de Wiskott-Aldrich grave ayant bénéficié d’une thérapie génique réalisée à
l’aide d’un vecteur lentiviral.
Nous avons réalisé une étude clinique de phase 1/2 ouverte
et non randomisée chez des patients pédiatriques atteints du syndrome de
Wiskott-Aldrich, définit par soit une mutation du gène WAS ou l’absence d’expression de la protéine du syndrome de
Wiskott-Aldrich (WASP) ou un score ≥ 3 au test clinique de Zhu. Nous avons
inclus des patients ne disposant pas d’un frère ou d’une sœur présentant le
même HLA ; ou, pour les enfants d’âge ≤ 5 ans, aucun donneur non-apparenté
compatible 10/10 ou de donneur non-apparenté 6/6 de sang du cordon. Après un
traitement au rituximab et un régime de conditionnement busulfan-fludaramine à
intensité réduite, les patients ont reçu une perfusion intraveineuse de
cellules autologues CD34+ génétiquement modifiées à l’aide d’un vecteur
lentiviral codant pour le cDNA WAS
humain. Les critères principaux
d’innocuité étaient l’innocuité du régime de conditionnement et du transfert du
gène lentiviral dans les HSPCs. Les critères principaux d’efficacité étaient la
survie globale, la prise de greffe correcte de HSPCs corrigées, une expression
de la protéine WASP dérivée du vecteur, une fonction T-cellulaire améliorée, des
réponses antigènes-spécifiques aux vaccinations, l’amélioration de la
numération plaquettaire normalisation de la moyenne du volume plaquettaire. Les
analyses planifiées sont présentées dans la population en intention de traiter.
(…).
Entre le 20 avril 2010, et le 26 février 2015, neuf
patients (tous de sexe masculin) ont été recrutés dont un a été exclu après la
sélection ; l’âge des huit enfants traités s’échelonnait en 1.1 an et 12.4
ans. Au moment de l’analyse intermédiaire (date de fermeture de la base de
données : 29 avril 2016), la durée moyenne de suivi était de 3.6 ans (de
0.5 an à 5.6 ans). La survie globale était de 100%. La greffe des HSPCs
génétiquement corrigées était réussie et s’est maintenue chez tous les
patients. La fraction de lymphocytes WASP-positifs lymphocytes a augmenté,
partant d’une moyenne de 3.9% (fourchette : de 1.8-35.6) avant thérapie
génique à 66.7% (55.7-98.6) à 12 mois après thérapie génique, alors que les
plaquettes WASP-positives ont augmenté de 19.1% (de 4.1 à 31.0) à 76.6% (de
53.1 à 98.4). L’amélioration de la fonction immunitaire était montrée par la
normalisation de la fonction cellulaire T in vitro et une interruption de la
supplémentation en Immunoglobines réussie chez sept patients dont le suivi s’était
étendu sur plus d’une année, suivi par une réponse antigène-spécifique à la
vaccination. Les infections sévères ont diminué ; partant de 2.38
(Intervalle de Confiance [IC] 95% 1.44-3.72) par patient-année d’observation (PAO)
au cours de l’année avant la thérapie génique jusque 0.31 (0.04-1.11) par PAO
au cours de la deuxième année après thérapie génique et 0.17 (0.00-0.93) par
PAO au cours de la troisième année suivant la thérapie génique. Avant thérapie
génique, la numération plaquettaire était inférieure à 20x109 par L
chez sept patients sur huit. À la dernière visite de suivi, la numération
plaquettaire avait augmenté, pour atteindre 20-50x109 par L chez un
patient, 50-100x109 par L chez cinq patients, et plus de 100x109
par L chez deux patients; ce qui a eu pour conséquence le constat d’une
indépendance entre transfusion plaquettaire et absence d’hémorragies sévères.
27 événements indésirables graves sont survenus après la thérapie génique chez
six patients, 23 (85%) événements étant infectieux (pyrexie [cinq évènements
chez trois patients], infections liées au dispositif médical - un cas de septicémie
inclus [quatre évènements chez trois patients], et gastroentérite – un cas dû
au rotavirus inlcus [trois évènements chez deux patients]) ; ces derniers
sont survenus au cours des 6 premiers mois de suivi, pour la plupart. Ni réaction
adverse au médicament à l’étude ni prolifération maligne ou de leucémie n’ont
été relevées après thérapie génique.
Les données de cette étude montrent que la thérapie
génique représente une option de traitement valable chez les patients atteints
de syndrome de Wiskott-Aldrich sévère, particulièrement chez ceux bénéficiant d’un
donneur d’HSPC approprié à disposition. Francesca Ferrua, MD, et al, dans The
Lancet Haematology, publication en ligne en avant-première, 10 avril 2019
Financement : Fondation Téléthon Italie,
Glaxosmithkline, et Orchard Therapeutics
Source : The
Lancet Online / Traduction et adaptation : NZ
3 commentaires:
Ils disent que le VIH / SIDA n’a pas de traitement, mais je leur prouve le contraire !!! Je m'appelle Leo de la République du Congo. J'ai vécu avec le VIH pendant tant d'années, prenant des médicaments antirétroviraux pour calmer le virus, à un point qu'il me manquait d'argent pour acheter ces médicaments. Mais il n’ya pas longtemps, j’ai lu des articles sur les médicaments d’Iyabiye en ligne, j’ai décidé de l’essayer pour voir si ce que je lisais était vrai et voici, c’était tout à fait vrai. Il m'a administré ses médicaments et après l'avoir utilisé, j'ai guéri, je suis allé à l'hôpital et j'ai subi un test de dépistage négatif, ce qui signifie que je ne suis plus contaminé par le VIH. Contactez-le si vous êtes intéressé: yabiyehealinghome@gmail.com ou appel / Whatsapp: +2348072229413
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