L’expression génique dans les tissus humains ont
été d’abord été étudiés au niveau transcriptionnel, négligeant la régulation
traductionnelle.
Ici, nous analysons les translatomes de 80 cœurs humains pour
identifier les nouveaux éléments traductionnels et quantifier l’effet de la régulation
traductionnelle. Nous montrons l’important contrôle traductionnel de l’expression
des gènes cardiaques, qui sont orchestrés d’une manière processus-spécifique.
La traduction en aval des variants producteurs de protéines tronquées
génératrices de pathologies apparaît survenir fréquemment, suggérant une
terminaison inefficace de la traduction. Nous identifions des centaines de
microprotéines non détectées auparavant, exprimées à partir des lncRNAs et des circRNAs, dont nous validons les produits protéiques in
vivo. La traduction des microprotéines n’est pas circonscrite au cœur ;
elles produit également de nombreuses microprotéines constituant les
translatomes de reins et de foies humains. Nous associons ces microprotéines
avec de divers processus cellulaires et compartiments et trouvons que beaucoup
se localisent dans la mitochondrie. De plus, des douzaines de microprotéines
sont traduites à partir de lncRNAs pourvus de fonctions non-codantes bien caractérisées,
indiquant l’existence d’une biologie précédemment méconnue. Sebastiaan van
Heesch, et al, dans Cell, publication en ligne en avant-première, 30 mai 2019
lncRNA = ARN non codant de grande taille
circRNA = ARN circulaire
Source iconographique, légendaire et rédactionnelle :
Science Direct / Traduction et
adaptation : NZ
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