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jeudi 4 juillet 2019

#trendsincancer #cancerdelaprostate #évolutionclonale Evolution Clonale et Plasticité Épithéliale dans l’Émergence du Carcinome de la Prostate Indépendant des Récepteurs aux Androgènes

Figure 1
Moteurs Oncogéniques et Résistance Thérapeutique aux Inhibiteurs des AR de Seconde Génération
L’augmentation de l’Antigène Spécifique de la Prostate (PSA) au cours de la thérapie de privation androgénique (ADT) est généralement indicatrice d’une progression clinique rapide du cancer de la prostate résistant à la castration (CRPC). L’utilisation d’inhibiteurs AR de seconde génération améliore de manière significative la survie des hommes atteints de CRPC et de CRPC métastasé (M-CRPC) ; cependant, la résistance à ces agents survient, conduisant finalement au décès. La force motrice de résistance de ces tumeurs est due soit à la réactivation de la signalisation RA [par la voie de signalisation du récepteur aux androgènes du cancer de la prostate actif (ARPC)] ou à des mécanismes alternatifs AR-indifférents caractérisés par de bas niveaux de PSA et des caractéristiques cliniques plus agressives [variant agressif du cancer de la prostate (AVPC)]. La thérapie combinée bénéficiera probablement plus aux patients atteints de M-CRPC.



Malgré une réponse clinique initiale aux thérapies de privation androgénique (ADT), la majorité des patients atteints par le cancer de la prostate développent, de fait, un cancer de la prostate résistant à la castration (CRPC). De récentes études ont souligné le rôle de la plasticité épithéliale, notamment celui de la transdifférenciation et de transition épithélio-mésenchymateuse (EMT), dans le développement du CRPC négatif pour la voie de signalisation des récepteurs aux androgènes (AR), une forme de la maladie dont l’incidence a augmenté après l’introduction de puissants inhibiteurs aux AR. Dans cette revue de littérature, nous discutons des différents passages d’une voie de différenciation cellulaire à l’autre en réponse au blocage du AR ou à l’acquisition de mutations oncogéniques, comme celles dans TP53 et RB1, au cours de l’évolution du CRPC. Nous soulignons l’urgent besoin qu’il y a de disséquer les soutènements mécanistiques de ces transitions et d’identifier des nouvelles vulnérabilités pouvant être ciblées sur le plan thérapeutique. Sara Laudato, et al, dans Trends in Cancer, publication en ligne en avant-première, 29 juin 2019

Source iconographique, légendaire et rédactionnelle : Science Direct / Traduction et adaptation : NZ

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