Les Petites protéines sont traditionnellement négligées
du fait de la difficulté computationnelle et expérimentale à les détecter. Afin
d’identifier les petites protéines de façon systématiques, nous avons réalisé
une étude génomique comparative sur 1 773 métagénomes associés à l’homme de
quatre sites différents du corps. Nous
décrivons plus de 4000 familles de protéines conservées, nouvelles pour la
plupart ; environ 30% de ces familles de protéines sont destinées à être
sécrétées ou à être transmembranaires. Plus de 90% des petites familles de
protéines ne possèdent pas de domaine connu et presque la moitié d’entre elles
ne sont pas représentées dans les génomes de référence. Nous identifions des
protéines supposées « domestiques »*, spécifiques aux mammifères, liées à la
défense ainsi que des familles de protéines, susceptibles d’être soumises à un
transfert horizontal. Nous fournissons des évidences de transcription et de
traduction sur un échantillon de ces familles de protéines. Notre étude suggère
que les petites protéines sont très abondantes et que celles du microbiome
humain, en particulier, peuvent servir à la réalisation de fonctions inconnues
jusqu’à présent. Hila Sberro, et al, dans Cell, publication en ligne en
avant-première, 8 août 2019
Source iconographique, légendaire et rédactionnelle :
Science Direct / Traduction et
adaptation : NZ
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