Il existe une étroite relation entre cognition et
statut nutritionnel ; cependant, les mécanismes qui sous-tendent cette
relation restent à élucider. Une hormone de l’estomac, la ghréline, qui est
relâchée lors des états de restriction en nutriments, fournit un lien entre l’état
énergétique et la fonction adaptative du cerveau. Le maintien de tels systèmes
d’homéostasie est essentiel à un organisme pour prospérer et survivre ; il
existe des preuves, toujours plus nombreuses, selon lesquelles la ghréline
représente un élément clé dans la stimulation de la neurogénèse de l’hippocampe
et la mémoire chez les adultes. Une neurogénèse aberrante est liée à un déclin
cognitif du fait du vieillissement et de la neurodégénérescence. Ainsi, l’identification
de facteurs métaboliques endogènes soumettant à régulation la formation des
neurones chez les nouveaux-nés est une étape cardinale à franchir dans la
compréhension du lien existant entre statut nutritionnel et fonction du système
nerveux central (CNS). Ici, nous passons en revue les développements actuels dans
notre connaissance du rôle de la ghréline dans la régulation de la neurogénèse
et les mécanismes de la mémoire. Luke Buntwal, et al, dans Trends in
Endocrinology & Metabolism, publication en ligne en avant-première, 21 août
2019
Source iconographique, légendaire et rédactionnelle :
Science Direct / Traduction et
adaptation :NZ
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