La Maladie d’Alzheimer (AD pour Alzheimer disease dans le texte) est une maladie
hétérogène présentant un profil de pathobiologie complexe. La présence de dépôts
ß-amyloïdes
extracellulaires sous forme de plaques amyloïdes et d’une accumulation
intracellulaire de protéine tau hyperphosphorylée sous la forme d’enchevêtrements
neurofibrillaires reste le critère neuropathologique principal pour le diagnostic
d’une AD. Cependant, un certain nombre de découvertes fondamentales récentes
soulignent l’importance du rôle d’autres processus cellulaires et moléculaires
cardinaux dans le développement de cette pathologie. Malgré ça, il n’existe à l’heure
actuelle aucun traitement modifiant le cours de la maladie, et bon nombre d’essais
cliniques de phase 3 ont échoué pour ce qui est de démontrer d’éventuels effets
bénéfiques. Ici, nous passons en revue les récentes avancées dans notre
compréhension de la pathobiologie de l’AD et discutons des stratégies traitement
actuelles, soulignons les essais cliniques récents et les opportunités pour le
développement de futures thérapies aptes à modifier le cours de la maladie. (…)*
*Pour ce qui est du développement de médicaments
nouveaux, les principaux espoirs reposent sur les stratégies focalisées sur (…)
des traitements ne ciblant pas la protéine amyloïde. Les thérapies ciblant
Tau et ApoE (la diminution des taux de ApoE serait bénéfique chez la souris) demeurent
à un stade précoce de développent à ce jour ; cependant, toutes deux offrent
un grand potentiel pour aller de l’avant. Les thérapies visant à moduler les
réponses neuroimmunitaire ou microgliale dans la AD ; ces classes de
médicaments en développement restent sous-représentées à ce jour. Justin M.
Long, David M. Hotzmann, dans Cell, publication en ligne en avant-première, 26
septembre 2019
Source iconographique, légendaire et rédactionnelle :
Science Direct / Traduction et adaptation :
NZ
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