Le Sulfure d’Hydrogène Stimule la Défense
Antioxydante contre les Stress Abiotiques et les Interférences Biochimiques entre
H2S et l’Oxyde Nitrique (NO) par l’intermédiaire
de Groupes Thiol.
(A) Des modèles simples de processus déclenchés
chez des plantes sous différentes conditions de stress abiotique peuvent en
fait causer un stress nitro-oxydant comme conséquence d’une génération de
dérivés réactifs de l’oxygène (ROS) et des espèces azotées radicalaires (RNS).
Des applications exogènes de H2S peuvent atténuer les dommages
nitro-oxydants en stimulant diverses composantes de systèmes antioxydants. Les
flèches brisées rouges indiquent les processus initiés par les stress
abiotiques ; les flèches brisées bleues indiquent les processus les
procédés déclenchés par H2S. (B) Modifications Thiol médiées soit par
H2S soit par NO. Le cystéine thiol (-SH) peut être modifié par l’incorporation
de soit H2S (persulfuration), soit NO (S-nitrosation), trans-persulfuration, ou trans-nitrosation.
Abréviations : GSH, glutathion réduit ; GSSH, glutathion persulfure ;
GSNO, nitroso-glutathion ; P, protéine
|
Le stress nitro-oxydant chez les plantes implique
une surproduction d’espèces réactives d’oxygène et d’azote pouvant déclencher
des dommages cellulaires irréversibles. Dans ce contexte, une molécule nouvelle
de signalisation gazeuse émerge : le sulfure d’hydrogène (H2S).
Cette dernière apparaît capable de stimuler le système antioxydant et de médier
des mécanismes efficaces en réponse à ces stress abiotiques. Francisco J.
Copas, dans Trends in Plant Science, publication en ligne en avant-première, 4
septembre 2019
Source iconographique, légendaire et rédactionnelle :
Science Direct / Traduction et
adaptation : NZ
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