Illustration en 3D de cellules nerveuses. Copyright: Christoph Burgstedt / Science Photo Library |
Un médicament autorisé à la vente aux Etats-Unis et
en Europe pour le traitement de l’hypertophie bénigne de la prostate et l’hypertension
pourrait avoir un effet neuroprotecteur dans la maladie de Parkinson.
C’est la
conclusion d’une étude dont l’objet était d’évaluer les effets du terazosin sur
une série de modèles expérimentaux de maladie de Parkinson, et qui rend également
compte de l’exploration d’associations épidémiologiques dans des bases de données.
Ce compte rendu fait suite à une autre étude ayant identifié que; outre le
blocage des récepteurs α1 adrénergiques, le terazosin agit sur l’activité
phosphoglycérate kinase 1 (PGK1), augmentant ce faisant le produit de la
glycolyse, c’est-à-dire le pyruvate. Cette action a pour conséquences en aval,
comme l’augmentation de la phosphorylation oxydative, l’activité mitochondriale,
et les concentrations en ATP, qui prises dans leur ensemble, pourraient avoir
des implications directes sur la pathophysiologie de la maladie de Parkinson. Thomas
Foltynie, dans The Lancet Neurology, publication en ligne en avant-première, 15
octobre 2019
Source iconographique, légendaire et rédactionnelle :
The Lancet Online
Traduction et
adaptation : NZ
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