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Du Cerveau
aux Hormones :
Les signaux sociaux changent les sécrétions
hormonales
Les comportement sociaux changent les sécrétions
hormonales
Le statut social change les sécrétions hormonales
Des
Hormones au Cerveau :
Les hormones modulent la perception des signaux
sociaux
Les hormones modulent l’expression des signaux
sociaux
Les hormones modulent le comportement social
Hormones et
organes périphériques :
Synthèse hormonale
Adaptation de l’homéostasie à l’environnement
Sécrétion de signaux sociaux (phéromones)
Les circuits inter-individus sont donc sous contrôle hormonal :
Echange de signaux sociaux
Echange de comportements sociaux
Modulation des perceptions sociales
et de l’émission des signaux sociaux
Circuit Signal
Social – Hormone – Comportement
Les comportements sociaux sont provoqués par des
signaux sociaux, comme les phéromones et les signaux vocaux et visuels. Il est
intéressant de noter que les signaux sociaux sont stimulés par les hormones
comme les glucocorticoïdes et l’ocytocine ; les hormones ayant, de fait, cette
capacité d’amplifier la sensibilité aux signes sociaux et leur reconnaissance. Les
hormones peuvent aussi aider à induire des comportements sociaux spécifiques
chez les individus. Nous pensons que les hormones sont les régulateurs clé des
interactions individuelles, spécialement dans les domaines de l’envoi et la
réception d’informations sociales et dans la stimulation de comportements
sociaux appropriés. (…).
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La régulation du système endocrinien est cardinale
pour le maintien de l’homéostasie ; de fait, il contrôle les fonctions
hormonales dans des contextes physiologiques, comportementaux et d’adaptation
aux environnement sociaux d’une grande complexité. Des évidences indiquent que
pendant plus de 35 000 ans, les chiens (Canis familiaris) ont été domestiqués par leur vie commune avec les
humains. Ils ont acquis des aptitudes sociales semblables à celles
chez l’homme comme par exemple les gestes de pointage liés au regard. Ces
comportements uniques sont, au moins en partie, soumis à régulation par les
hormones et modifiés génétiquement par la domestication. Les glucocorticoïdes ont
un effet néfaste sur la tolérance sociale, alors que l’ocytocine facilite la
coordination sociale et la familiarité entre les individus. Nous passons en
revue la littérature historique et la littérature récente, dans le but d’améliorer notre compréhension du rôle des glucocorticoïdes et de l’ocytocine pour ce qui
est de la coexistence dynamique humains-canins établie au cours de la
domestication. Takefumi Kikusui, et al, dans Trends in Endocrinology and
Metabolism, publication en ligne en avant-première, 24 octobre 2019.
Source iconographique, légendaire et rédactionnelle :
Science Direct / Traduction et
adaptation : NZ
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