Des évidences toujours plus nombreuses impliquent
les voies de signalisation métaboliques comme régulateurs clés du destin et de
la fonction cellulaires. Bien que les métabolismes du glucose, des acides
aminés et des acides gras soient essentiels au maintien de l’homéostasie
énergétique globale, le choix d’une voie de signalisation donnée et des niveaux
en substrats et intermédiaires particuliers semblent de plus en plus jouer le
rôle de modulateurs d’activités cellulaires spécifiques. Cette connexion est vraisemblablement
liée à l’appréciation croissante du fait que des molécules telles que l’acétyl-CoA
agissent comme monnaie d’échange entre le flux métabolique et modification de
la chromatine. Nous passons en revue les preuves récentes d’un rôle du
métabolisme dans la modulation de la fonction cellulaire dans le cadre de
quatre contextes différents. Ces domaines comprennent notamment le système
immunitaire, le microenvironnement tumoral, la réponse fibrotique et la
fonction des cellules souches. Pris dans leur ensemble, ces exemples suggèrent
que les voies de signalisation métaboliques fournissent, outre le carburant
permettant les activités cellulaires, l’énergie permettant à la cellule de façonner
son identité. Shohini Gosh-Choudhary, Jie Liu, Toren Findel, dans Trends in Cell
Biology, publication en ligne en avant-première, 23 janvier 2020
Source iconographique, légendaire et rédactionnelle :
Science Direct / Traduction et
adaptation : NZ
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