La simplicité du séquençage du code-barre ADN a
propulsé un système d’identification des espèces universellement applicable à
travers les embranchements zoologiques. Cependant, le fait de s’appuyer sur un
fragment d’ADN mitochondrial unique présente un certain nombre d’inconvénients
qui peuvent induire en erreur l’abornement et l’identification des espèces. L’implémentation
de marqueurs nucléaires multiples atténuerait les limites du système actuel de code-barre
de l’ADN si ces marqueurs sont applicables chez toutes les espèces, s’ils comprennent
suffisamment d’information pour distinguer les espèces les plus proches, et si
le séquençage et l’analyse des ces marqueurs peut être automatisée. Alors que
les coûts de séquençage continuent de baisser, nous pensons qu’il est
maintenant temps d’étendre les usages des codes à barre de l’ADN. Notre argumentation
repose sur le fait que presque chaque copie unique universelle de gènes codant
pour des protéines nucléaires fournit les caractéristiques souhaitées et pourrait
être utilisée pour aborner et identifier de manière fiable les espèces
animales. Jonas Eberle, et al, dans Trends in Ecology and Evolution,
publication en ligne en avant-première, 15 janvier 2020
Source iconographique, légendaire et
rédactionnelle : Science Direct
/ Traduction et adaptation : NZ
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