L’obésité, une maladie inflammatoire chronique, est
le facteur de risque de maladie cardiovasculaire le plus facilement contrôlable.
Les mécanismes sous-jacents de l’inflammation liée à l’obésité ne sont que
partiellement connus. De récentes développements ont bousculé le dogme selon
lequel la mémoire immunologique survient exclusivement dans le système nerveux
adaptatif et montre que le système immunitaire inné possède une faculté de
reprogrammation. Cette mémoire immunitaire innée (immunité entraînée) est
caractérisée par une reprogrammation épigénétique et métabolique des cellules
myéloïdes suivant une stimulation endogène ou exogène, résultant en une augmentation
de l’inflammation subséquente à ces stimuli. Des phénotypes d’immunité entraînée
ont été rapportés pour d’autres cellules immunitaires et non – immunitaires. Ici,
nous fournissons une perspective nouvelle sur le rôle éventuel de l’immunité
entraînée dans la médiation des effets délétères de l’obésité sur le système cardiovasculaire
et soulignons le potentiel des voies de signalisation translationnelles. Siroon Bekkering, et al, dans Trends in Endocrinology and Metabolism,
Early Online Publication, 8 February 2020
Source iconographique, légendaire et rédactionnelle :
Science Direct / Traduction et
adaptation : NZ
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