Combinaison des lymphocytes T régulateurs et des lymphocytes T cytotoxiques se combinent pour tuer les tumeurs de la vessie, grâce à l'ancrage pMHCII |
Les réponses à l’immunothérapie anti-PD-1
surviennent mais sont peu fréquentes dans le cancer de la vessie. Les lymphocytes
T spécifiques qui médient la réjection tumorale sont inconnus. Les lymphocytes
T localisés dans les tumeurs de la vessie chez l’humain et du tissu non-malin
ont été analysés à l’aide de techniques de séquençage TCR de 30 604 lymphocytes
T à partir d’une cellule unique d’ARN et d’un récepteur de lymphocyte T appariés
chez 7 patients. Nous avons ainsi déterminé que les états et répertoires des lymphocytes
T CD8+ ne sont pas distincts dans les tumeurs, en comparaison de ce
qu’ils sont dans les tissus non-malins. En revanche, une analyse sur cellule
unique chez les lymphocytes T CD4+ dévoile
plusieurs stades tumoraux spécifiques, incluant de multiples états des lymphocytes
T CD4+ qui sont amplifiés par clonage. Ces lymphocytes T CD4+
peuvent tuer des tumeurs autologues de manière MHC de classe II-dépendante et
sont supprimés par les lymphocytes T régulateurs. De plus, la signature génique
des lymphocytes T CD4+ cytotoxiques dans les tumeurs est prédictive
d’une réponse clinique dans 244 cas de cancers de la vessie chez des patients
traités à l’aide d’anti-PD-L1. David Y. Oh, et al, dans Cell, publication en ligne
en avant-première, 3 juin 2020
Source iconographique, légendaire et rédactionnelle :
Science Direct / Traduction et adaptation :
NZ
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire