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vendredi 10 juillet 2020

#thelancet #OMS #ÉtatsUnis #COVID-19 La retrait des États-Unis de l’OMS est illégal et menace la santé et la sécurité au niveau global et au niveau des États-Unis


Drapeau de l'OMS et des Etats - Unis d'Amérique - Copyright: estherpoon / Shutterstock



Le 29 mai 2020, le Président Donald Trump a annoncé que les USA mettaient fin à la relation qui les liait jusqu’à présent à l’OMS ; afin de financer les actions de santé globale aux États-Unis même. En date du 6 juillet 2020, l’administration US a officiellement notifié le Secrétaire Général des Nations-Unies António Guterres de son intention de retirer son adhésion à l’OMS. Cette notification coïncide avec l’atteinte d’un record de l’augmentation quotidienne des cas de COVID-19 dans le monde et de l’augmentation des infections dans plus de trois-quarts des états des États-Unis. En réponse, 750 leaders d’institutions universitaires, de la recherche scientifique et du droit ont appelé le Congrès US à bloquer l’action du président.

Le Congrès des États-Unis, la cour, et le public ont le pouvoir de bloquer cette imprudente décision. Les USA ont adhéré à l’OMS en 1948 par le truchement d’une résolution conjointe des deux chambres [La stucture bicamérale de la législature du gouvernement fédéral des États-Unis comprend le Sénat et la Chambre des représentants- cf Wikipedia]* et cette résolution a été soutenue par les administrations US successives. L’ancien président Harry Truman avait explicitement référencé cette résolution comme base juridique de l’adhésion des États-Unis à l’OMS. Cette notification de retrait de l’OMS par l’administration actuelle des USA représente une notification unilatérale ; il s’agit là d’une violation du droit américain parce que l’approbation du Congrès de quitter l’OMS n’a pas été donnée. Lors d'un précédent cas, la Cour Suprême avait clairement affirmé : « lorsque le Président prend des mesures allant à l’encontre de la volonté exprimée (…) du Congrès, son pouvoir est alors au plus bas ». (…). Lawrence O Gostin, et al, dans The Lancet, publication en ligne en avant-première, 9 juillet 2020

Source iconographique, légendaire et rédactionnelle : The Lancet Online / Traduction et adaptation : NZ

*Ajout de l’éditeur de ce post de blog


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