La mélatonine a des effets inhibiteurs significatifs dans le développement de bon nombre de cancers, le cancer du sein humain plus particulièrement. Dans le cancer du sein positifs aux récepteurs aux oestrogènes (ER), les actions oncostatiques de la mélatonine sont obtenues principalement par la suppression de l’expression de l’ARNm du ER ainsi que de l’activité transcriptionnelle de ER par l’intermédiaire du récepteur MT1. La mélatonine soumet à régulation la transactivation de récepteurs nucléaires, d’enzymes du métabolisme des oestrogènes, et de l’expression des gènes qui lui sont reliés. De plus, outre la glycolyse aérobie tumorale, la mélatonine supprime des voies de signalisation cruciales pour la prolifération cellulaire, la survie, les métastases, et elle parvient à contrer la résistance aux médicaments. Des études réalisées chez l’homme et les modèles animaux indiquent que la perturbation du signal circadien nocturne de la mélatonine stimule la croissance, le métabolisme, et la signalisation dans les cancers du sein humains, avec pour résultat une résistance aux traitements hormonaux et aux chimiothérapies, phénomène qui peut être inversé par la mélatonine. Xiangyi Kong, et al, dans Trends in Endocrinology & Metabolism, publication en ligne en avant-première, 3 septembre 2020
Source iconographique, légendaire et rédactionnelle :
Science Direct / Traduction et
adaptation : NZ
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