Les adipocytes thermogéniques possèdent une capacité de dépense d'énergie thérapeutiquement attrayante sur le plan thérapeutique, induite par le froid par l'activation dépendante du ligand des récepteurs couplés aux protéines G β-adrénergiques (GPCRs) par la voie canonique. Ici, nous dévoilons un autre paradigme de la thermogenèse adipeuse médiée par le GPCR à travers le récepteur constitutivement actif, GPR3*1. Nous montrons que l'extrémité N-terminale de GPR3 confère une activité de signalisation intrinsèque, résultant en un couplage continu de Gs*2 et une production d'AMPc sans ligand exogène. Ainsi, l'induction transcriptionnelle de Gpr3 représente le parallèle régulateur à la liaison au ligand des GPCR conventionnels. Par conséquent, l'augmentation de l'expression de la Gpr3 dans les adipocytes thermogéniques est à elle seule suffisante pour stimuler la dépense énergétique et contrer les maladies métaboliques chez la souris. La transcription de Gpr3 est stimulée par le froid par un signal lipolytique, et les graisses alimentaires potentialisent la thermogenèse dépendante de GPR3 pour amplifier la réponse à l'excès calorique. De plus, nous trouvons que la GPR3 est un régulateur essentiel des adipocytes bruns humains, indépendant des voies adrénergiques. Pris dans leur ensemble, nos résultats révèlent un mécanisme non canonique de contrôle GPCR et d'activation thermogénique par l'expression induite par la lipolyse de GPR3 constitutivement actif. Olivia Sveidahl Johansen, et al, dans Cell, publication en ligne en avant-première, 27 mai 2021
*1récepteur couplé aux protéines G 3
*2Protéine G stimulatrice
Source iconographique, légendaire et rédactionnelle : Science Direct / Préparation post :
NZ
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