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Les
mouvements oculaires en tant qu'indicateurs en temps réel du traitement de la
mémoire et de l'activité neurophysiologique. (A) Au cours d'un essai d'étude, un individu fait
une séquence de saccades (flèches rouges) pour se fixer (cercles rouges) sur le
contenu d'une scène visuelle. Dans cet exemple conceptuel, lorsqu'un
participant regarde la succulente blanche (fixation 3), la récupération du
contenu précédemment visionné (le latte, fixation 2) amène le regard à revenir
à l'emplacement précédemment
visionné (fixation 4). Ce mouvement oculaire fournit donc un marqueur très
précis du moment où la récupération a eu lieu au cours de l'essai d'étude, et
cette précision temporelle peut être utilisée pour identifier un événement
neurophysiologique rapide correspondant [une ondulation d'onde pointue (SWR),
montrée dans le tracé inférieur]. (B) Au cours d'un essai, la mémoire guide
l'exploration visuelle pour reconnaître la scène. Les deux premières fixations
sont rétablies dans le même ordre que lors de l'épisode d'étude rappelé de
mémoire. La visualisation de contenus inexplorés
auparavant (fixations 3 et 4) permet l'intégration de nouveaux contenus en
mémoire pour la scène, reflétant ainsi l'encodage lors de l'essai de test. La
précision temporelle de ces mouvements oculaires permet d'identifier l'activité neurophysiologique correspondante (un épisode d'oscillations thêta, représenté sur le tracé inférieur). |
Les neuroscientifiques de la
mémoire mesurent souvent l'activité neuronale lors d'essais de tâches conçus
pour recruter des processus de mémoire spécifiques. Le comportement est défendu
comme crucial pour déchiffrer les liens cerveau-mémoire, mais il est appauvri
dans les expériences typiques qui reposent sur des jugements sommaires. Nous
critiquons cette approche comme étant aveugle aux multiples processus cognitifs,
neuronaux et comportementaux qui se produisent rapidement au cours d'un essai
pour soutenir la mémoire. Au lieu de cela, les comportements résolus dans le
temps tels que les mouvements oculaires se produisent à la vitesse de la
cognition et de l'activité neuronale. Nous soulignons les succès obtenus en
utilisant le suivi des mouvements oculaires à l’aide l'électrophysiologie in
vivo pour lier les oscillations hippocampiques rapides aux processus
d'encodage et de récupération qui interagissent sur des centaines de
millisecondes. Cette approche améliorera la recherche sur la base neuronale de
la mémoire, car elle identifie des moments discrets de correspondance
cerveau-comportement-cognition. James E. Kragel et Joel L. Voss, dans Trends in
Cognitive Sciences, publication en ligne en avant-première, 23 novembre 2021
Source iconographique,
légendaire et rédactionnelle : Science
Direct / Préparation post : NZ
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