Les animaux traversant différents environnements rencontrent à la fois des stimuli de fond stables et de nouveaux signaux, qui seraient détectés par les neurones sensoriels primaires, signaux distingués par les circuits cérébraux en aval, par la suite. Ici, nous montrons que chacun des ∼1000 sous-types de neurones sensoriels olfactifs (NSO) chez la souris abrite un transcriptome distinct dont le contenu est précisément déterminé par les interactions entre son récepteur olfactif et l'environnement. Cette variation transcriptionnelle est systématiquement organisée pour soutenir l'adaptation sensorielle : les niveaux d'expression de plus de 70 gènes pertinents pour transformer les odeurs en pointes varient en continu selon les sous-types de NSO, s'ajustent dynamiquement aux nouveaux environnements au fil des heures et prédisent avec précision les réponses olfactives aiguës spécifiques au NSO. La périphérie sensorielle sépare donc les signaux saillants du bruit de fond prévisible via un rhéostat transcriptionnel dont l'état instantané reflète le passé et contraint l'avenir ; ces résultats suggèrent un modèle général dans lequel la variation transcriptionnelle structurée au sein d'un type cellulaire reflète l'expérience individuelle. Tatsuya Tsukahara, et al, dans Cell, publication en ligne en avant-première, 7 décembre 2021
Source iconographique,
légendaire et rédactionnelle : Science
Direct / Préparation post : NZ
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