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lundi 7 février 2022

#thelancetdiabetesandendocrinology #diabètedetype2 #surpoids #obésité #semaglutide Sémaglutide une fois par semaine chez des adultes en surpoids ou obèses, avec ou sans diabète de type 2 dans une population d'Asie de l'Est (ÉTAPE 6) : essai de phase 3a randomisé, en double aveugle, double placebo, contrôlé par placebo

Lien entre obésité et santé: "Le Glouton", tableau de Georg Emmanuel Optiz (1775-1841)
Source iconographique et légendaire: https://fr.wikipedia.org/wiki/Obésité

 

Le sémaglutide 2,4 mg une fois par semaine a été étudié pour la gestion du poids dans les populations mondiales. Des différences existent entre les populations asiatiques et non asiatiques en termes de composition corporelle et de définitions de l'obésité. Dans l'essai STEP 6 (Effet d’un traitement au sémaglutide chez les personnes obèses), nous avons évalué l'effet du sémaglutide par rapport à un placebo pour la gestion du poids chez des adultes obèses d'Asie de l'Est, avec ou sans diabète de type 2.

Cet essai de supériorité de phase 3a randomisé, en double aveugle, à double placebo et contrôlé par placebo a été réalisé dans 28 cliniques externes au Japon et en Corée du Sud. Les participants éligibles étaient des adultes (âgés de ≥18 ans en Corée du Sud ; ≥20 ans au Japon) avec un IMC d'au moins 27,0 kg/m2 avec au moins deux comorbidités liées au poids ou un IMC de 35,0 kg/m2 ou plus avec une ou plusieurs comorbidités liées au poids (une comorbidité devait être soit l'hypertension, la dyslipidémie ou, au Japon uniquement, le diabète de type 2) qui avaient au moins une tentative de perte de poids - par suivi d’une diète appropriée - infructueuse autodéclarée. Les participants ont été répartis au hasard (4:1:2:1) pour recevoir du sémaglutide sous-cutané 2,4 mg ou un placebo correspondant une fois par semaine, ou du sémaglutide 1,7 mg ou un placebo correspondant, ainsi que des recommandations sur le mode de vie pendant 68 semaines. Les données des groupes placebo ont été regroupées dans des analyses statistiques. Les principaux critères d'évaluation étaient la variation en pourcentage du poids corporel par rapport au départ à la semaine 68 et la proportion de participants ayant obtenu une réduction d'au moins 5 % du poids corporel initial à la semaine 68. Le changement en termes volume de zone de graisse viscérale abdominale a été évalué comme un critère d'évaluation secondaire à l'aide tomodensitométrie chez un sous-ensemble de participants. Les résultats d'efficacité ont été évalués dans l'ensemble d'analyse complet, qui comprenait tous les participants assignés au hasard selon le principe de l'intention de traiter. L'innocuité a été évaluée chez tous les participants ayant reçu au moins une dose du médicament à l'étude.

Entre le 21 janvier 2019 et le 4 juin 2019, 437 participants ont été sélectionnés, dont 401 ont été assignés au hasard pour recevoir le sémaglutide 2,4 mg (n=199), le sémaglutide 1,7 mg (n=101) ou le placebo (n= 101) et inclus dans l'analyse en intention de traiter. La variation moyenne estimée du poids corporel entre le départ et la semaine 68 était de –13,2 % (Erreur Standard [SEM] 0,5) dans le groupe sémaglutide 2,4 mg et de –9,6 % (0,8) dans le groupe sémaglutide 1,7 mg versus –2,1 % (0,8) dans le groupe placebo (différence de traitement estimée [ETD] –11,1 points de pourcentage [Intervalle de Confiance -IC- à 95 % –12,9 à –9,2] pour le sémaglutide 2,4 mg versus placebo ; –7,5 points de pourcentage [IC à 95 % –9,6 à –5,4] pour le sémaglutide 1,7 mg versus placebo ; les deux p<0,0001). À la semaine 68, une plus grande proportion de participants avaient obtenu une réduction de 5 % ou plus du poids corporel initial dans le groupe sémaglutide 2,4 mg (160 [83 %] des 193 participants) et le groupe sémaglutide 1,7 mg (71 [72 %] sur 98 participants) que dans le groupe placebo (21 [21 %] sur 100 participants) ; rapport de cotes [OR] 21,7 [IC 95 % 11,3 à 41,9] pour le sémaglutide 2,4 mg versus placebo ; OR 11,1 [IC 95 % 5,5 à 22,2] pour le sémaglutide 1,7 mg versus placebo ; les deux p<0·0001). La volume de la zone de graisse viscérale abdominale a été réduite de 40,0 % (SEM 2,6) chez les participants du groupe sémaglutide 2,4 mg et de 22,2 % (3,7) chez les participants du groupe sémaglutide 1,7 mg versus 6, 9 % (3,8) dans le groupe placebo (ETD -33·2% [IC à 95 % -42,1 à -24,2] pour le sémaglutide 2,4 mg versus placebo ; -15,3% [IC à 95 % –25,6 à –4,9] pour le sémaglutide 1,7 mg versus placebo). 171 (86 %) des 199 participants du groupe sémaglutide 2,4 mg, 82 (82 %) des 100 participants du groupe sémaglutide 1,7 mg et 80 (79 %) des 101 participants du groupe placebo ont signalé des événements indésirables. Des troubles gastro-intestinaux, pour la plupart légers à modérés, ont été signalés chez 118 (59 %) des 199 participants du groupe sémaglutide 2,4 mg, 64 (64 %) des 100 participants du groupe sémaglutide 1,7 mg et 30 (30 %) des 101 participants du groupe placebo. Des événements indésirables entraînant l'arrêt du produit à l'essai sont survenus chez cinq (3 %) des 199 participants du groupe sémaglutide 2,4 mg, trois (3 %) des 100 participants du groupe sémaglutide 1,7 mg et un (1 %) des 101 participants dans le groupe placebo.

Des adultes d'Asie de l'Est atteints d'obésité, avec ou sans diabète de type 2, ayant reçu du sémaglutide 2,4 mg une fois par semaine, ont présenté des réductions supérieures et cliniquement significatives du poids corporel, ainsi que des réductions plus importantes du volume de la zone de graisse viscérale abdominale par rapport au placebo, ce qui représente une option de traitement prometteuse pour gestion du poids dans cette population. Prof Takashi Kadowaki, MD, et al, dans The Lancet Diabetes & Endocrinology, publication en ligne en avant-première, 4 février 2022

Financement : Novo Nordisk

Source : The Lancet Online / Préparation post : NZ

1 commentaire:

bashirahgagan a dit…
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