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Évolution
clonale reconstruite. Visualisation
de l'évolution clonale chez un hypothétique patient MPN* basée sur les résultats
de Williams et al. Des cellules sanguines individuelles sont prélevées
après le diagnostic et développées in vitro, et leurs génomes sont
séquencés. Les mutations permettent une reconstruction partielle de l'évolution
hématopoïétique. Les zones blanches représentent les cellules de type sauvage
sans mutations conductrices qui constituent initialement l'intégralité de la
population. Les cellules qui ont acquis un conducteur (par exemple, une
mutation JAK2 à 9 ans) sont affichées dans différentes couleurs, et leur
proportion dans la population est visualisée au fil du temps. Ici, une
population de mutants JAK2 se développe et acquiert des altérations
supplémentaires du conducteur telles qu'une mutation DNMT3A et une disomie
uniparentale du chromosome 9p (9pUPD) au fil du temps. Des pilotes
supplémentaires (par exemple, la mutation TET2 [violet]) peuvent également être
acquis dans la population cellulaire normale restante. Le taux de mutation
presque constant permet de traduire le temps mutationnel (axe des x, en haut)
en temps chronologique (axe des x, en bas). Certaines sous-populations mutantes
sont trop petites pour être échantillonnées, ou elles meurent avant
l'échantillonnage (marquées par « conducteur éteint »). Des sous-populations
mutantes suffisamment grandes sont échantillonnées ; leurs heures d'arrivée et
leurs taux de croissance peuvent être estimés. Les mutations qui représentent
la ligne de démarcation entre l'évolution normale des tissus et le cancer
peuvent ne pas être claires. *MPN=Néoplasme Myélodysplasique |
Chaque cellule de notre
corps accumule des mutations tout au long de la vie, et parfois une combinaison
malheureuse de mutations conduit à l'initiation d’un cancer. Une nouvelle étude
déduit des chronologies extraordinairement détaillées de l'évolution précancéreuse
en séquençant des génomes unicellulaires chez des patients atteints de tumeurs
malignes du sang, et a découvert que des mutations clés peuvent survenir des
décennies avant le diagnostic. David M Cheek, Kamila Naxerova, dans Cell,
publication en ligne en avant-première, 8 mars 2022
Source iconographique,
légendaire et rédactionnelle : Science
Direct / Préparation post : NZ
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