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Stades
de progression du cancer à partir des cellules souches tissulaires. (A) Représentation schématique de la perte
exponentielle de contrôle de la souche tissulaire lors de l'apparition, de la
croissance et de la progression de la tumeur. (B) Lorsqu'une mutation dans un
gène moteur du cancer se produit dans une cellule souche tissulaire, (i) les
mécanismes conduisant à son expansion clonale sont activés […]. (ii) les
cellules souches mutées induisent également des changements dans la niche
mésenchymateuse et augmentent la vigueur des cellules non mutées dans la crypte
voisine, conduisant à leur expansion clonale […]. (C) Les clones
prénéoplasiques acquièrent le potentiel de tige maligne nécessaire pour initier
une croissance agressive du cancer. (D) Une fois la croissance du cancer
établie, les cellules cancéreuses hétérogènes augmentent leur souche maligne
par (iii) des mutations supplémentaires […] ou par (iv) l'activation d'un
programme de régénération semblable à une lésion mécanique […]. (v) Lorsque les
cellules métastatiques ensemencent sur un site distant, reflétant et transmettant ce faisant le "caractère
souche" dans le tissu hôte […], ce qui peut déclencher un cercle vicieux […] où
la souche maligne est maintenue et amplifiée. |
Une exigence fondamentale
pour l'initiation du cancer est l'activation des programmes de développement
par les cellules mutantes. Les signaux oncogènes confèrent souvent un phénotype
de type cellule souche indifférencié qui soutient le potentiel de prolifération
à long terme des cellules cancéreuses. Bien que le cancer soit une maladie
d'origine génétique, les mutations des gènes responsables du cancer sont à
elles seules insuffisantes pour la formation de tumeurs, et la prolifération
des cellules porteuses de mutations oncogènes dépend de leur
microenvironnement. Dans cet article d'opinion, nous discutons de la façon dont
le statut reprogrammé des cellules cancéreuses représente non seulement
l'essence de leur tumorigénicité, mais déclenche une « souche réfléchie » chez
leurs homologues normaux environnants. Nous proposons que cette interaction
réciproque sous-tend l'établissement du microenvironnement tumoral (TME).
Felipe S. Rodrigues, et al, dans Trends in Cell Biology, publication en ligne en
avant-première, 16 mai 2022
Source iconogaphique,
légendaire et rédactionnelle : Science
Direct / Préparation post : NZ
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