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Les virus du SARS-Cov-2 (en haut à gauche) et du VIH (en bas à droite). Source: Shutterstock |
Le sujet principal de l’éditorial du « Lancet »
du 16 août 2022 est le financement de la recherche contre le VIH. Le constat
est sans appel : OUNUSIDA déclare que les budgets nécessaires à la
réalisation des objectifs sont de 29,3 milliards $ ; pour l’atteinte des
objectifs fixés à l’horizon 2025 - pour ce qui est de l’épidémie dans les pays
à faible revenu et à revenu intermédiaire. Il manquera 8 milliards de $ pour atteindre le budget requis. C’est principalement l’épidémie de
COVID-19 à qui il faut imputer la non-atteinte des objectifs UNAIDS 2025 ainsi
que le projet de voir éradiqué le VIH à l’horizon 2030. Les récentes coupures
budgétaires se traduisent déjà par une augmentation des infections au VIH en Asie Centrale, Europe de l’Est, Amérique Latine, Moyen – Orient et Afrique de
l’Ouest. De fait, comme déjà évoqué, l’autre préoccupation majeure à l’heure
actuelle en infectiologie est le COVID-19 et la mise en œuvre de politiques efficaces
contre la pandémie. Le premier constat, d’après un éditorial du « Lancet »
du 27 août 2022, est que le taux d’infection au COVID-19 est inversement
proportionnel au niveau de confiance que les citoyens ont en leur gouvernement et,
plus généralement, au niveau de développement de la démocratie prévalant dans
le pays. La conclusion de cet éditorial indique que la pandémie de COVID-19 jouera-t-elle
un rôle catalyseur dans la mise en œuvre de réformes sociétales nécessaires
pour regagner la confiance des citoyens et la solidarité sociale. Il semble, en
tout cas dans les pays occidentaux, que la pandémie de COVID-19 ont vu s’amorcer
– pendant un temps – une forme d’union sacrée sur le plan politique. Si ce phénomène
pouvait se propager, cela ne pourrait être que bénéfique…
Nicolas Zarjevski / 9 septembre 2022
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