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Carte Génétique de Codage. Éléments non codants et
régulateurs de l’ADNmt humain. Les gènes codés par l’ADN mitochondrial humain
(ADNmt) sont annotés et divisés selon la localisation de leur brin d’ADNmt :
le brin lourd (cercle extérieur) ou le brin léger (cercle intérieur). Les gènes
codant pour des protéines sont colorés selon la protéine de phosphorylation
oxydative qui leur est associée. Les régions équipées de cadres de lecture
ouvert se chevauchant (c’est-à-dire entre ND4 et ND4L, et ATP6 et ATP8) sont
indiquées en couleur plus sombre. Les gènes d’ARN ribosomal (ARNr) sont colorés
en vert clair. Les gènes d’ARN de transfert (ARNt) indiqués par des triangles
ouverts, sont indiqués selon le code en une lettre de l’acide aminé
correspondant. Les transcrits non codants sont désignés en gris. La principale
région non-codante d’ADNmt, la boucle D (segment orange), montre qu’elle
englobe les deux brins d’ADNmt. Les éléments régulateurs connus ainsi que les
sites de liaisons protéiques sont indiqués en noir, alors que les éléments
non-canoniques sont indiqués en bleu. CSB, blocs de séquences conservées ;
TAS, séquence de terminaison-associée ; TP, site de pause de la
transcription nouvellement découvert (…). Les flèches indiquent l’orientation
de l’origine de la réplication par brin (OriH, OriL), de même que celle des
promoteurs (HSP1, HSP2, et LSP). Le complexe d’initiation de la transcription (POLRMT,
TFAM, et TFB2M) est indiqué par des nuages de couleur marron.
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Contrairement à ce que soutient le point de vue classique,
selon lequel la transcription de l’ADN mitochondrial (ADNmt) est soumis à
régulation, non seulement par des facteurs dédiés, mais aussi par des éléments
régulateurs connus de la transcription nucléaire.
Cela suggère que, bien que l’emplacement du système
de régulation de l’ADNmt soit extérieur au noyau, la séquence progénitrice
procaryote des mitochondries s’est adaptée à l’environnement de régulation de
son hôte pour permettre, de fait, une co-régulation.
Les éléments régulateurs de la transcription de l’ADNmt
ne sont pas confinés aux régions non codantes et peuvent également être présents
au niveau des gènes. Ainsi, le réarrangement de grande ampleur de l’ADNmt, à
savoir les insertions, délétions, inversions qui surviennent au cours de l’évolution,
pourraient avoir altéré l’orientation desdits éléments et de ce fait, affecter
la transcription. Bien que la régulation de la transcription de l’ADNmt chez
les mammifères soit semblable à celle prévalant chez l’homme, elle peut diverger
considérablement dans d'autres cas. Gilad Barshad, et al, dans Trends in Genetics,
publication en ligne en avant-première, 23 juin 2018
Source iconographique, légendaire et rédactionnelle :
Science Direct / Traduction et
adaptation : NZ