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jeudi 30 septembre 2021

#Cell #astrocytes #neurones Revisiter la conversion des astrocytes en neurones avec le traçage de la lignée in vivo

PTBP1=Protéine de Liaison au Tractus Polypyrimidique 1
NEUROD1=Facteur de Transcription de Différentiation Neurogénique 1
AAV=Virus Adéno-Associé

Les conversions de destin cellulaire in vivo sont devenues des thérapies potentielles basées sur la régénération pour les blessures et les maladies. Des études récentes ont rapporté que l'expression ectopique ou la suppression de certains facteurs peuvent convertir les astrocytes résidents en neurones fonctionnels avec une efficacité élevée, une spécificité régionale et une connectivité précise. Cependant, en utilisant un traçage rigoureux de la lignée dans le cerveau de souris, nous montrons que les neurones présumés convertis en astrocytes sont en réalité des neurones endogènes. La co-expression médiée par AAV de NEUROD1 et d'un rapporteur induit spécifiquement et efficacement les neurones marqués par un rapporteur. Cependant, ces neurones ne peuvent pas être retracés rétrospectivement jusqu'aux astrocytes quiescents ou réactifs en utilisant des stratégies de cartographie de la lignée. Au lieu de cela, grâce à une approche de marquage rétrograde, nos résultats révèlent que les neurones endogènes sont la source de ces neurones marqués par un reporter viral. De même, malgré une perte de fonction (kockdown dans le texte) efficace de PTBP1 in vivo, les astrocytes résidents génétiquement tracés n'ont pas été convertis en neurones. Ensemble, nos résultats mettent en évidence l'exigence de stratégies de traçage de lignées, qui devraient être largement appliquées aux études de conversions de destin cellulaire in vivo. Lei-Lei Wang, et al, dans Cell, publication en ligne en avant-première, 27 septembre 2021

Source iconographique, légendaire et rédactionnelle : Science Direct / Préparation post : NZ

vendredi 15 mars 2019

#Cell #stimulationsensorielle #ondesgamma #alzheimer #cognition Stimulation Sensorielle des Ondes Gamma Améliore l’État Pathologique Associé à la Maladie d’Alzheimer et Améliore la Cognition

Modulation of neural activity at 40 Hz = Modulation de l'activité neuronale à 40 Hz
Reduction of amyloïd load accross cortex = Réduction de la charge amyloïde en travers du cortex
Glia and vasculature changes = Changements dans les cellules gliales et le système circulatoire
Auditory Cortex = Cortex Auditif
Hippocampus = Hippocampe
Improvement in cognition = Amélioration de la cognition
Microglia Aß clustering = Regroupement des cellules gliales Aß
Nous avons déjà fait état du fait que l’induction d’ondes gamma (gamma oscillations dans le texte) à l’aide de l’exposition non invasive à de la lumière clignotante (dispositif gamma fonctionnant par stimulation sensorielle ou GENUS) provoque un impact sur la pathologie du cortex visuel sur des modèles murins de maladie d’Alzheimer. Dans le cas présent, nous avons mis au point un système de stimulation de la perception auditive de certains tons avec pour effet de contrôler l’activité neuronale à fréquence gamma dans le cortex auditif (CA) et la zone CA1 de l’hippocampe. Sept jours d’exposition à « GENUS auditif » a amélioré la mémoire spatiale et de reconnaissance; et réduit les plaques amyloïdes dans le CA et dans l’hippocampe des souris (5XFAD). Des changements de réponses d’activation étaient très nettement visibles dans la microglie, les astrocytes, et le système vasculaire. Le « GENUS auditif » a aussi provoqué les niveaux de tau phosphorylée dans le modèle P301S de tauopathie. De plus, les « GENUS auditif » et « GENUS visuel » combinés (…) ont produit des réponses de regroupement des cellules gliales de la microglie, et diminué la plaque amyloïde au niveau de cortex préfrontal médian. Une analyse du cerveau entier à l’aide de SHIELD a révélé une réduction de l’étendue des plaques amyloïdes en travers du néocortex entier, après « GENUS multisensoriel ». Ainsi, GENUS peut être obtenu par diverses modalités sensorielles avec une large gamme d’effets en travers de zones multiples du cerveau pour améliorer la fonction cognitive. Anthony J. Martorell, et al, dans Cell, publication en ligne en avant-première, 14 mars 2019

Source iconographique, légendaire et rédactionnelle : Science Direct / Traduction et adaptation : NZ

jeudi 21 février 2019

#thelancetneurology #astroglie #maladiedalzheimer Le rôle de l’astroglie dans la maladie d’Alzheimer : pathophysiologie et implications cliniques

Modèle d'activation de l'astroglie dans la maladie d'Alzheimer. Copyright: Elsevier Ltd

Les astrocytes, également appelés, astroglie, maintiennent l’homéostasie du cerveau en fournissant un support trophique et métabolique aux neurones. Ils recyclent les neurotransmetteurs, stimulent la synaptogénèse et la neurotransmission synaptique, participent à la composition de la barrière hémato-encéphalique, et soumettent à régulation la circulation sanguine régionale. Bien que les astrocytes soient connus depuis plus d'un siècle pour leurs altérations morphologiques visibles en cas de maladie d’Alzheimer, la recherche demeure centrée sur les aspects neurologiques. Des faits de plus en plus nombreux suggèrent que ces changements morphologiques sont le reflet des altérations fonctionnelles propres à cette maladie.

Des études génétiques indiquent que le risque de développer une maladie d’alzheimer à début tardif, la forme la plus commune de la maladie, affectant les patients âgés de 65 ans et plus, est associée avec des gènes (c’est-à-dire les gènes APOE, APOJ, et SORL) qui sont principalement exprimés par les cellules gliales (c’est-à-dire les astrocytes, la microglie, et les oligodendrocytes). Cet éclairage a provoqué une réorientation de la recherche, « délaissant » les neurones, au profit des cellules gliales et de la neuroinflammation. 
Des études moléculaires réalisées chez des modèles de rongeurs de laboratoire, suggèrent une contribution directe des astrocytes pour ce qui est des processus neuroinflammatoires et neurodégénératifs causés par la maladie d’Alzheimer ; cependant, ces modèles ne miment la pathologie humaine que de manière imprécise, du fait que les astrocytes chez les rongeurs diffèrent considérablement des astrocytes humains quant à leur morphologie, leur fonctionnalité et leur expression génique. Des études in vivo utilisant des cellules souches dérivées d’astrocytes humains permettent l’exploration de la maladie chez les humains et fournissent des éclairages pour ce qui est des contributions neurotoxiques ou protectrices de ces cellules à la pathogénèse de cette maladie. Les premières tentatives de développement de biomarqueurs des astrocytes et de thérapies commencent, à l’heure actuelle.

Des techniques transcriptomiques au niveau de la cellule unique permettent le suivi in situ d’astrocytes pris individuellement et fournissent la granularité nécessaire à la description des états cellulaires sains et pathologiques, à différents stades de la maladie d’Alzheimer. Du fait des différences entre l’astroglie chez les rongeurs de laboratoire et l’astroglie chez les êtres humains, les études sur modèles de cellules chez l’homme peuvent s’avérer cruciales, de ce point de vue. Bien que des analyse de transcriptomique effectuées sur des cerveaux humains post-mortem permettent de faire évoluer les connaissances de cette pathologie, elles ne fournissent que des instantanés d’une réalité dynamique. D’ailleurs, des travaux effectués sur astrocytes humains obtenus à partir de cellules souches et exposées à des conditions pathologiques dans des cerveaux de rongeurs ou sur culture de cellules sont nécessaires à la compréhension du rôle de ces cellules dans la pathogénèse de la maladie d’Alzheimer. Ces études mèneront à l’identification de nouveaux biomarqueurs et, espère-t-on, à la mise au point de nouveaux médicaments pour faire face à cette maladie. Amaia M Arranz, PhD, dans The Lancet Neurology, publication en ligne en avant-première, 19 février 2019

Source iconographique, légendaire et rédactionnelle : The Lancet Online / Traduction et adaptation : NZ

vendredi 25 mai 2018

#Cell #astrocytes #neurones #mémoire L’activation des astrocytes génère la potentialisation de la réponse neuronale et l’augmentation de la mémoire

Potentiation De-Novo: Potentialisation de novoAstrocytic activation: Activation astrocytaire
Neuronal activation : Activation neuronale
Synaptic strength: Force synaptique
Task-dependent activation: Activation tâche-dépendante
Non-selective activation: Activation non sélective
Home cage: Cage de vie (familière) de l'animal de laboratoire
Learning: Apprentissage
Memory enhancement: Augmentation de la mémoire
Memory impairment: Altération de la mémoire
Chemogenetic: Chimiogénétique
Optogenetic: Optogénétique

Les astrocytes répondent à l’activité neuronale et sont connus pour être nécessaires à la plasticité et la mémoire. Afin de tester si l’activité astrocytaire est également suffisante pour générer la potentialisation synaptique et augmenter la mémoire, nous avons exprimé le récepteur hM3Dq couplé à la protéine Gq dans des astrocytes CA1, permettant leur activation par un médicament de synthèse. Nous avons découvert que l’activation astrocytaire est non seulement nécessaire à la plasticité synaptique, mais aussi suffisante pour induire la potentialisation de l’activité neuronale de novo à long terme dans l’hippocampe ; persistant après la cessation de l’activité astrocytaire. 
L’activation des astrocytes in vivo a amplifié l’allocation de mémoire ; c’est-à-dire l’augmentation de l’activité neuronale tâche-spécifique, seulement lorsque cette dernière est couplée à un apprentissage, mais pas chez la souris en cage. De plus, l’activation astrocytaire utilisant un outil chimiogénétique ou optogénétique au cours de l’acquisition a eu pour résultat une amélioration de la mémoire des souvenirs le jour suivant. Inversement, l’augmentation directe de l’activité neuronale indépendamment des astrocytes a eu pour résultat une très forte dégradation de la mémoire. Nos résultats selon lesquels les astrocytes ont la capacité d’induire la plasticité et d’augmenter la mémoire peuvent avoir d’importantes implications sur le plan clinique pour ce qui est des traitements visant à améliorer la cognition. Adar Adamsky, et al, dans Cell, publication en ligne en avant-première, 24 mai 2018

Source iconographique, légendaire et rédactionnelle: Science Direct / Traduction et adaptation : NZ

mercredi 24 mai 2017

#trendsinneurosciences #maladiedeparkinson #astrocytes Rôle du Dysfonctionnement des Astrocytes dans la Pathogénèse de la Maladie de Parkinson

Niveaux d'expression des gènes clé de la Maladie de Parkinson dans les Astrocytes et les Neurones. (...) Ces données (données de transcriptome de Zhang et al, référence 11 de la présente revue de littérature originale) montrent l'expression de gènes supposés avoir un lien causal avec la Maladie de Parkinson
Les astrocytes représentent la sous-population la plus importante des cellules gliales ; ils jouent un rôle fondamental dans le fonctionnement du cerveau. 
Malgré cela, historiquement, il n’y a eu que peu d’études investiguant leur rôle dans les maladies dégénératives, comme la Maladie de Parkinson (MP). Récemment, cependant, plusieurs études ont déterminé que les gènes connus pour leur rôle dans le développement de la MP sont exprimés dans les astrocytes et jouent, de fait, un rôle important dans les fonctions astrocytaires. Ici, nous passons en revue la pathophysiologie de la MP, ainsi que les implications que cela pourrait avoir pour son traitement. Heather D.E. Booth, et al, dans Trends in Neurosciences, publication en ligne en avant-première, 17 mai 2017

Source iconographique, légendaire et rédactionnelle : Science Direct / Traduction et adaptation : NZ 

vendredi 8 novembre 2013

Quel est le rôle des lipoprotéines dans le cerveau?

Source iconographique: http://titan.medhyg.ch/mh/formation/article.php3?sid=30272
Les lipoprotéines du plasma transportent les lipides entre les tissus, cependant, seules les lipoprotéines de haute densité (HDL) semblent traverser la barrière hémato-encéphalique (BHE) ; ainsi, les lipoprotéines présentes dans le cerveau sont certainement produites au niveau du système nerveux central. Les apolipoprotéines E (Apo E) et ApoJ sont les apolipoprotéines les plus abondantes dans le cerveau, elles sont majoritairement synthétisées par les astrocytes ; on les trouve sur les HDL. Dans l’hippocampe et d’autres régions du cerveau, les lipoprotéines aident à la régulation des fonctions neuro-comportementales par des processus soumis à médiation par des récepteurs aux lipoprotéines. De plus, les lipoprotéines et leurs récepteurs jouent aussi un rôle dans la régulation du poids corporel et de la balance énergétique, agissant par l’intermédiaire de la lipoprotéine lipase (LPL) et les protéines liées au récepteur (LRP) des lipoprotéines de basse densité (LDL). Ainsi, la compréhension des lipoprotéines et de leur métabolisme fournit une opportunité nouvelle d’exploration pertinente d’un potentiel thérapeutique. Hong Wang et Robert H. Eckel, dans Trends in Endocrinology and Metabolism – 916, publication en ligne en avant – première, 2 novembre 2013

Source : Science Direct / Traduction et adaptation : NZ