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Calendrier
de la Découverte de l’Herceptin en Images
L’histoire commence avec l’identification de v-erbB,
une composante oncogénique du virus de la leucémie des poulets appelé virus de
l’érythroblastose aviaire. D’autres travaux relatifs au neuroblastome du rat
chimiquement induit, menés indépendamment, ont mené à l’isolation d’un second
oncogène appelé neu, un allèle mutant (neu*) du gène neu chez le rat normal. Pris
dans leur globalité, ces résultats constituent une étape cruciale pour l’identification
de leurs homologues chez l’homme, à savoir les gènes des récepteurs EGF (HER1) et
de HER2/neu, respectivement. Une sonde ADN du gène humain HER2 a été ensuite été
utilisée pour découvrir l’amplification du gène HER2 dans les cancers du sein
humains. L’anticorps monoclonal ayant mené à l’Herceptin fut isolé par
inoculation de souris avec des cellules exprimant des niveaux excessifs de
protéine HER2 humaine, suivi d’une humanisation de l’anticorps murin. Spectaculaire
réussite en soi, l’Herceptin a été amélioré par la suite par sa combinaison à
différents médicaments utilisés en chimiothérapie (emtansine ou deruxtecan) et
par modification de la région Fc pour amplifier la cytotoxicité cellulaire –
dépendante (margetuximab)
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Le Prix Lasker récompense cette année H. Michael
Shepard, Dennis J. Slamon, et Axel Ullrich pour leur invention de l’Herceptin, le
premier anticorps monoclonal bloquant une protéine cancérigène, et pour son
développement comme traitement permettant de sauver la vie de femmes atteintes par
le cancer du sein. Charles L. Sawyers, et al, dans Cell, publication en ligne
en avant-première, 10 septembre 2019
Source iconographique, légendaire et rédactionnelle :
Science Direct / Traduction et
adaptation : NZ