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vendredi 10 novembre 2017

#thelancet #femmepostménopausée #ostéoporose #fracture #teriparatide #risedronate Effets du teriparatide et du risedronate chez les fractures nouvellement apparues chez des femmes post-ménopausiques atteintes d’ostéoporose sévère (VERO) : étude multicentrique, randomisée, en double-aveugle

Fracture de la colonne vertébrale.
Source iconographique: http://radiology.ucla.edu/vertebral-fracture
Aucun essai clinique n’a comparé les médicaments contre l’ostéoporose dans le cas de fracture incidente comme objectif principal d’évaluation. Nous avons comparé l’efficacité anti-fracture du teriparatide versus risedronate chez des patientes atteintes d’ostéoporose sévère.

Dans cet essai en double-aveugle, nous avons recruté des femmes post-ménopausées atteintes d’au moins deux fractures modérées ou une fracture sévère, présentant un score de densité minérale osseuse inférieur ou égal à -1.5. Les participantes étaient réparties de manière aléatoire pour recevoir 20 µg de teriparatide une fois par jour + placebo per os ou 35 mg de risedronate per os une fois par semaine + injections de placebo, pendant 24 mois. Le critère principal d’évaluation de l’étude était la survenue de fractures vertébrales nouvelles identifiables par radiographie. Les critères secondaires (…) incluaient l’aggravation de nouvelles fractures vertébrales ainsi que l’aggravation fractures vertébrales nouvellement survenues, des fractures cliniquement identifiées (comprenant les fractures non-vertébrales et de fractures vertébrales symptomatiques), et les fractures non-vertébrales. (…).

Nous avons recruté 680 patients dans chaque groupe. À 24 mois, de nouvelles fractures vertébrales sont survenues chez 28 (5.4%) patientes sur 680 dans le groupe teriparatide et chez 64 (12.0%) des 680 patientes du groupe risedronate (ratio de risque 0.44, Intervalle de Confiance [IC] 95% 0.29-0.68 ; p<0.0001). Des fractures cliniquement identifiées ont été rapportées chez 30 (4.8%) patientes sur 680 dans le groupe teriparatide en comparaison des fractures cliniquement identifiées rapportées chez 61 (9.8%) patientes du groupe risedronate (hazard ratio 0.48, IC 95% 0.32-0.74 ; p=0.0009). Des fractures relevant de fragilités non-vertébrales sont survenues chez 25 (4.0%) patientes dans le groupe teriparatide et chez 38 (6.1%) dans le groupe risedronate (hazard ratio 0.66 ; IC 95% 0.39-1.10 ; p=0.10).

Parmi les femmes post-ménopausées atteintes d’ostéoporose sévère, le risque de fractures nouvelles et de fractures cliniques est significativement plus bas chez les patientes sous teriparatide que chez celles sous risedronate. Dr David L Kendler, MD, et al, dans The Lancet, publication en ligne en avant-première, 9 novembre 2017

Financement : Lilly

Source : The Lancet Online / Traduction et adaptation : NZ

lundi 13 avril 2015

#thelancetdiabetesandendocrinology #hypopituitarisme #fractureosseuse #hormonedecroissance #hGH Risque de fracture chez des patients adultes sous thérapie de remplacement de l’hormone de croissance pour une déficience en hormone de croissance : étude prospective observationnelle de cohorte

Origine et effets de l'hormone de croissance humaine (hGH).
Source iconographique et légendaire: http://www.doping.chuv.ch/lad_home/lad-prestations-laboratoire/lad-prestations-laboratoire-liste-methodes/lad-prestations-laboratoire-liste-methodes-hormone-croissance.htm
Il n’existe pas, à notre connaissance, d’études contrôlées mesurant les effets à long terme d’une thérapie de remplacement de l'hormone de croissance sur le risque de fracture chez des patients adultes présentant une déficience en hormone de croissance. Nous avons étudié l’effet d’un traitement à l’hormone de croissance sur les risques de fracture chez des patients présentant une déficience en hormone de croissance, à partir de données extraites de la base de données de surveillance internationale de la Hypopituitary Control and Complications Study* (HypoCCS).

Dans cette étude prospective de cohorte, des patients atteints de déficience en hormone de croissance ont été analysés à partir de données extraites de la base HypoCCS d’adultes atteints d’hypopituitarisme aux États – Unis, Canada, Japon, et 14 pays européens. Un patient donné était éligible à condition d’être âgé de 18 ans ou plus ; de s’être vu poser un diagnostic de déficience en hormone de croissance simple ou de déficience hormonale multiple, clairement identifié par un historique clinique correspondant  et des tests biochimiques. Les patients ont été suivis sur une période moyenne de 4.6 années (Déviation Standard [DS] 3.8). L’effet du traitement à l’hormone de croissance sur le risque de fracture était évalué à l’aide d’un modèle à risque proportionnels de Cox, ajusté en fonction de facteurs potentiels de confusion.

Entre le 3 janvier 1996 et le 15 décembre 2012, nous avons recruté 10 673 patients pour cette étude. 1 032 patients en ont été exclus de cette population du fait de données incomplètes, 9 641 patients ont donc été retenus pour l’analyse de cohorte. De ces patients, 8 374 patients ont reçu de l’hormone de croissance, et 1 267 n’en ont pas reçu. L’incidence de fracture [exprimée en événements par année] était plus basse chez les patients recevant l’hormone de croissance que chez les patients n’en recevant pas (taux d’incidence de fracture : 1.19% versus 1.91%, hazard ratio [HR] 0.69, Intervalle de Confiance [IC] 0.54-0.88). Cependant, aucune différence en risque de fracture n’était observée entre les patients du sous-groupe ostéoporose préexistante, recevant ou ne recevant pas d’hormone de croissance (n=826 ; 0.97, 0.48-1.95)

Nos résultats suggèrent que la thérapie de remplacement de l’hormone de croissance pourrait protéger les patients atteints de déficience en hormone de croissance contre les fractures, excepté chez ceux présentant une ostéoporose concomitante.  Le commencement d’une thérapie à l’hormone de croissance avant le début d’une ostéoporose pourrait être optimale pour la santé de l’os chez les patients adultes atteints de déficience en hormone de croissance. Dr Daojun Mo, MD, et al, dans The Lancet Diabetes & Endocrinology, publication en ligne en avant – première, 12 avril 2015

Financement : Eli Lilly and Co.

Source : The Lancet Online / Traduction et adaptation : NZ