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jeudi 14 avril 2022

#thelancetoncology #cancerdelaprostate #radiothérapie #privationandrogénique Radiothérapie à haute dose et privation androgénique adaptée au risque dans le cancer localisé de la prostate (DART 01/05) : résultats à 10 ans d'un essai contrôlé randomisé de phase 3

Prostate et vésicules séminales normales.
Source iconographique et légendaire:https://fr.wikipedia.org/wiki/Cancer_de_la_prostate 

 

La durée optimale de la privation androgénique associée à une radiothérapie à haute dose dans le cancer de la prostate reste controversée. L'essai DART 01/05 a été conçu pour déterminer si la privation androgénique à long terme est supérieure à la privation androgénique à court terme lorsqu'elle est associée à une radiothérapie à haute dose. Les résultats à 5 ans ont montré que 2 ans de privation androgénique adjuvante associée à une radiothérapie à haute dose amélioraient significativement le contrôle biochimique, les métastases et la survie globale, en particulier chez les patients atteints d'une maladie à haut risque. Dans ce rapport, nous présentons les résultats finaux de l'essai sur 10 ans.

Cet essai ouvert, de phase 3, randomisé et contrôlé a été réalisé dans dix hôpitaux en Espagne. Les critères d'éligibilité incluaient les patients âgés de 18 ans ou plus atteints d'un adénocarcinome de la prostate histologiquement confirmé de stade clinique T1c à T3, N0 et M0, selon la classification de 2002 de l'American Joint Committee on Cancer, avec des facteurs de risque intermédiaire et de risque élevé, un taux d’antigène spécifique de la prostate (PSA) inférieur à 100 ng/mL, et un score de performance de Karnofsky d'au moins 70 %. Les patients ont été randomisés (1:1) pour recevoir 4 mois de traitement néoadjuvant et concomitant de privation androgénique à court terme (STAD) plus une radiothérapie à haute dose (dose minimale 76 Gy ; dose médiane 78 Gy) ou pour recevoir le même traitement suivi de 24 mois de privation androgénique à long terme (DLTA) adjuvante, via un programme de randomisation généré par le logiciel d'analyse statistique (version 9.1) et un système de réponse Web interactif. Les patients assignés au groupe STAD ont reçu 4 mois de privation androgénique néoadjuvante et concomitante (flutamide oral 750 mg par jour ou bicalutamide oral 50 mg par jour) avec de la goséréline sous-cutanée (2 mois avant et 2 mois en association avec une radiothérapie à forte dose). Un traitement anti-androgène a été ajouté au cours des 2 premiers mois de traitement. Les patients assignés au DLTA ont continué avec la goséréline tous les 3 mois pendant 24 mois supplémentaires. Le critère principal était la survie sans maladie biochimique à 5 ans. Pour cette étude de 10 ans, nous avons analysé la survie globale, la survie sans métastase, la survie sans maladie biochimique et la survie par cause. L'analyse a été faite dans le but de traiter. Cet essai est clos. (…).

Entre le 7 novembre 2005 et le 20 décembre 2010, 355 patients ont été recrutés. Un patient du groupe STAD s'est retiré de l'essai, donc 354 participants ont été assignés au hasard au groupe STAD (n = 177) ou au groupe DLTA (n = 177). Le suivi médian était de 119·4 mois (Intervalle Interquartile [IQR] 100,6–124,3). La survie sans maladie biochimique à 10 ans pour le groupe DLTA était de 70,2 % (Intervalle de Confiance [IC] à 95 % 63,1–77,3) ; et pour le groupe STAD, elle était de 62,3 % (54,9–69,7 ; risque relatif [HR] 0,84 ; IC à 95 % 0,50–1,43 ; p = 0,52). À 10 ans, la survie globale était de 78,4 % (72,1–84,8) pour le DLTA et de 73,3 % (66,6–80,0) pour le groupe STAD (HR 0,84 ; IC à 95 % 0,55 –1,27 ; p=0,40), et la survie sans métastase était de 76,0 % (69,4–82,7) pour le groupe DLTA et de 70,9 % (64,0–77,8) pour le groupe STAD (HR 0,90 ; IC à 95 %, 0,37–2,19 ; p = 0,81). Pour le sous-groupe de patients à haut risque, la survie sans maladie biochimique à 10 ans était de 67,2 % (57,2–77,2) pour le groupe DLTA et de 53,7 % (43,3–64,1) pour le groupe STAD (HR 0,90 ; IC 95 % 0,49–1,64 ; p=0·73) ; la survie globale à 10 ans était de 78,5 % (69,6–87,3) pour le groupe DLTA et de 67,0 % (57,3–76,7) pour le groupe STAD (HR 0,58 ; IC 95 % 0,33–1,01 ; p=0·054) ; et la survie sans métastase à 10 ans était de 76,6 % (IC 95 % 67,6–85,6) pour le DLTA et 65,0 % (55,1–74,8) pour le STAD (HR 0,89 ; IC 95 % 0,33–2,43 ; p=0,82). Seuls 11 (3%) des 354 patients sont décédés du cancer de la prostate, tous dans le sous-groupe à haut risque (cinq dans le groupe DLTA et six dans le groupe STAD). 76 (21%) patients sont décédés d'autres causes (principalement des seconds cancers chez 31 [9%] patients et des maladies cardiovasculaires chez 21 patients [6%]). Aucun décès lié au traitement n'a été observé.

Après un suivi prolongé de 10 ans, nous n'avons pas été en mesure de soutenir le bénéfice significatif du protocole DLTA rapporté à 5 ans. Cependant, l'ampleur du bénéfice était cliniquement pertinente chez les patients à haut risque. Les patients à risque intermédiaire traités par radiothérapie à haute dose ne bénéficient pas du DLTA. Une caractérisation biologique avec l'inclusion de tests génomiques est nécessaire dans le processus de prise de décision. Almuneda Zapatero, PhD, et al, dans The Lancet Oncology, publication en ligne en avant-première, 12 avril 2022

Financement : Groupe de Recherche en Oncologie Radiothérapique et Société Espagnole d’Oncologie Radiothérapique, Agence d’Etat de la Recherche, Astra Zeneca

Source : The Lancet Online / Préparation post : NZ

vendredi 29 mai 2015

#thelancetoncology #cancerdelaprostate #privationandrogénique #gosereline #docetaxel #estramustine Privation androgénique plus docetaxel et estramustine versus privation androgénique seule pour traitement du cancer de la prostate localisé à haut risque (GETUG 12) : essai de phase 3 randomisé et contrôlé

Le Professeur Karim Fizazi est oncologue et spécialiste du cancer de la prostate (...). Pour ce qui est du cancer de la prostate, " Les tumeurs localisées sont classées en différents stades. 1. Les cancers de bon pronostic.  Ceux de pronostic intermédiaire. 3. Ceux à haut risque."
Source iconographique et légendaire:  http://www.parismatch.com/Actu/Sante/Cancer-de-la-prostate-a-haut-risque-les-benefices-d-un-nouveau-protocole-151719

La chimiothérapie stratifiée selon les risques est le traitement standard des cancers mammaire, colorectal, et pulmonaire mais pas du cancer de la prostate localisé à haut risque. Le cocktail docetaxel et estramustine améliore la survie chez les patients atteints de cancer de la prostate résistant à la castration. Nous avons étudié les effets du cocktail docetaxel et estramustine sur la récidive chez des patients atteints de cancer de la prostate localisé à haut risque.

Nous avons effectué cet essai de phase 3 randomisé dans 26 hôpitaux situés en France. Nous avons recruté des patients atteints de cancer de la prostate n’ayant pas reçu de traitement au préalable et présentant au moins un facteur de risque (c’est – à – dire pathologie au stade T3-T4, score de Gleason 8, concentration en antigène spécifique de la prostate > 20 ng/mL, ou ganglions pathologiques positifs). Tous les patients ont été soumis à dissection et stadification de leurs ganglions lymphatiques pelviens. Les patients ont été répartis de manière aléatoire (1:1) soit à un traitement par privation androgénique (ADT ; gosereline 10.8 mg tous les 3 mois pendant 3 ans) plus quatre cycles de docetaxel au jour 2 à une dose de 70 mg/m2 et d’estramustine 10 mg/kg par jour aux jours 1-5, tous les 3 jours, ou ADT seule. La randomisation était effectuée par ordinateur de manière centralisée, et stratifiée par facteur de risque. Le traitement local était administré à 3 mois. À la fois patients et investigateurs avaient accès au tableau d’attribution des traitements. Le critère principal d’efficacité était la survie sans récidive dans la population en intention de traiter. Le suivi relatif aux autres critères d’évaluation est encore en cours. (…).

Nous avons réparti de manière aléatoire 207 patients dans le groupe ADT plus docetaxel et estramustine et 206 patients dans le groupe ADT seule. La durée médiane de suivi était de 8.8 années (Intervalle Interquartile [IQR] 8.1-9.7). 88 (43%) des 207 patients du groupe ADT plus docetaxel et estramustine ont présenté un événement (récidive ou décès) versus 111 (54%) sur 206 dans le groupe ADT seule. La survie sans récidive à 8 ans était de 62% (Intervalle de Confiance [IC] 55-69) dans le groupe ADT plus docetaxel et estramustine versus 50% (44-57) dans le groupe ADT seule (hazard ratio ajusté [HR] 0.71, IC 95% 0.54-0.94, p=0.017). Sur les patients qui étaient traités par radiothérapie et présentant des données disponibles, 31 (21%) sur 151 du groupe ADT plus docetaxel et estramustine versus 26 (18%) sur 143 du groupe ADT seule ont présenté un effet secondaire de grade 2 ou plus (p=0.61). Nous n’avons pas enregistré d’excès de cancers secondaires (26 [13%] sur 207 versus 22 [11%] sur 206 ; p=0.57), et il n’y a pas eu de décès liés au traitement.

La chimiothérapie à base de docetaxel améliore la survie sans récidive chez les patients atteints de cancer de la prostate localisé à haut risque. Un suivi sur une période de temps plus importante serait nécessaire pour évaluer si ce bénéfice se traduit par une amélioration de la survie sans métastase et de la survie globale. Prof Karim Fizazi, MD, et al, dans The Lancet Oncology, publication en ligne en avant-première, 28 mai 2015

Financement : Ligue Contre le Cancer, Sanofi-Aventis, AstraZeneca, Institut National du Cancer.

Source : The Lancet Online / Traduction et adaptation : NZ

jeudi 19 février 2015

#thelancetoncology #cancerdelaprostate #radiothérapie #privationandrogénique #gosereline Radiothérapie à haute dose avec privation androgénique dans le cancer de la prostate localisé (DART01/05 GICOR) : essai de phase 3 randomisé et contrôlé

(...) Cancer de la prostate. 40% des hommes de plus de 50 ans ont des atteintes microscopiques, dont la majorité évolue peu.
Source iconographique et légendaire:  http://sante.lefigaro.fr/actualite/2010/06/13/10263-vrais-progres-autour-cancer-prostate
La durée optimale de privation androgénique à appliquer, en combinaison à de la radiothérapie à haute dose reste incertaine dans les cas de cancer de la prostate. Notre but était de déterminer si une privation androgénique à long terme offrait de meilleurs résultats lorsque combinée à de la radiothérapie à haute dose.

Dans cet essai de phase 3 ouvert, multicentrique, les patients ont été recrutés dans dix hôpitaux situés en Espagne. Les patients éligibles étaient atteints d’un adénocarcinome de la prostate de stade clinique T1c-T3b NOMO, et porteurs de facteurs de risque intermédiaires à élevés selon les critères du Réseau Cancer Global National (National Comprehensive Cancer Network dans le texte). Les patients ont été répartis de manière aléatoire (1:1) à l’aide d’une séquence de randomisation générée par ordinateur pour recevoir soit un traitement de privation androgénique sur 4 mois combiné à une radiothérapie conformationnelle tridimensionnelle à une dose minimale de 76 Gy (de 76 à 82 Gy ; groupe de privation androgénique de courte durée), soit le même traitement suivi d’une privation androgénique adjuvante (privation androgénique à long terme), stratifiés par groupe de risque de cancer de la prostate (risque de niveau intermédiaire versus risque de niveau élevé) et par centre participant.
Les patients assignés à la privation androgénique à court terme ont reçu un traitement de privation androgénique concomitant pendant 4 mois par administration de gosereline par voie sous-cutanée (2 mois avant et deux mois pendant le traitement par radiothérapie à haute dose). La thérapie anti-androgénique (flutamide 750 mg/jour ou bicalutamide 50 mg/jour) était ajoutée au cours des deux premiers mois de traitement.
Les patients assignés à la privation androgénique à long terme ont poursuivi avec le même analogue de la LHRH tous les trois mois pendant 24 mois supplémentaires. Le critère principal d’évaluation était la survie sans marqueur biochimique de la maladie. L’analyse a été effectuée en intention de traiter. (…).

Entre le 7 novembre 2005 et le 20 décembre 2010, 178 patients ont été répartis de manière aléatoire pour recevoir le traitement de privation androgénique à court terme et 177 pour recevoir le traitement de privation androgénique à long terme. À la suite d’une durée médiane de suivi de 63 mois, (Intervalle Interquartile [IQR] 50-82), la survie à 5 ans sans marqueur biochimique de la maladie était significativement meilleure chez les patients recevant une thérapie de privation androgénique à long terme que chez les patients recevant une thérapie de privation androgénique à court terme (90% [Intervalle de Confiance -IC-  87-92] versus 81% [78-85] ; hazard ratio [HR] 1.88 (IC 95% 1.12-3.15] ; p=0.01).
La survie globale à 5 ans (95% [IC 95% 93-97] versus 86% [83-89] ; HR 2.48 [IC 95% 1.31-4.68] ; p=0.009) et la survie à 5 ans sans métastases (94% [IC 95% 92-96] versus 86% [80-86] ; HR 2.31 [IC 95% 1.23-3.85] ; p=0.01) étaient également significativement meilleures dans le groupe privation androgénique à long terme que dans le groupe privation androgénique à court terme. L’effet à long terme de la privation androgénique sur la survie sans marqueur biochimique, la survie sans métastases, et la survie globale était plus marqué chez les patients à facteur de risque élevé de maladie que chez ceux à facteur de risque bas de maladie.
Des toxicités rectales tardives de grade 3 ont été relevées chez trois (2%) des 177 patients du groupe privation androgénique à long terme et deux (1%) des 178 patients du groupe privation androgénique à court terme ; des toxicités des voies urinaires  de grade 3-4 ont été relevées chez cinq (3%) patients dans chaque groupe. Aucun décès dû au traitement n’a été rapporté.

En comparaison d’une privation androgénique à court terme, 2 années de privation androgénique adjuvante, combinée à de la radiothérapie à haute dose ont amélioré le contrôle biochimique et la survie globale chez les patients atteints de cancer de la prostate, particulièrement chez ceux à risque élevé de maladie, sans augmentation de la toxicité tardive due aux radiations. Un suivi plus long est nécessaire, afin de déterminer si les hommes à risque intermédiaire de maladie montrent un bénéfice lorsqu’exposés à plus de 4 mois de privation androgénique. Dr Almudena Zapatero PhD et al, dans The Lancet Oncology, publication en ligne en avant – première, 18 février 2015

Financement : Astra Zeneca

Source : The Lancet Online / Traduction et adaptation : NZ

vendredi 20 janvier 2012

Traitement anastrozole néo-adjuvant versus tamoxifène chez des patientes recevant gosereline pour un cancer du sein développé avant la ménopause (STAGE): une étude de phase 3, en double aveugle et randomisée

Les femmes qui fument "passeront" la ménopause au moins un an plus tôt que les non - fumeuses, selon une méta - analyse qui estime comment le tabagisme affecte l'âge auquel une femme va naturellement être ménopausée. In Menopause, Sept. 19th, 2011 issue (American Menopause Society). Source: http://www.paperblog.fr/4979839/tabagisme-fumer-vous-menera-a-la-menopause-precoce-menopause-american-menopause-society/
Les inhibiteurs de l'aromatase ont montré une efficacité augmentée comparé au tamoxifène pour les cancers du sein développés après la ménopause. Notre but était d'évaluer l'efficacité et la sécurité d'anastrozole versus tamoxifène chez des femmes en préménopause recevant gosereline pour le traitement en thérapie néo-adjuvante d'un cancer du sein précoce.

Dans cette étude multicentrique de phase 3, randomisée, en double aveugle et en groupes parallèles, nous avons recruté des femmes en préménopause atteintes d'un cancer du sein, avec récepteurs positifs aux oestrogènes (RE-positif), HER2-négatif, opérable, avec un indice de performance <=2 selon l'échelle de l'OMS (Organisation Mondiale de la Santé). Les patientes ont été distribuées de manière aléatoire en deux groupes égaux (1:1) pour recevoir:
1. gosereline (3.6 mg/mois) + [anastrozole 1 mg/jour et tamoxifène en placebo] soit
2. gosereline (3,6 mg/mois) + [tamoxifène 20 mg/jour et anastrozole en placebo]
pendant 24 semaines avant la chirurgie. 
Les patientes ont été randomisées de manière séquentielle, stratifiées par centre, avec des codes de randomisation. Aucun membre du personnel de l'étude n'avait accès au tableau de randomisation. Le critère primaire d'évaluation était la meilleure réponse tumorale (réponse complète ou réponse partielle), évaluée par mesure au compas, pendant la prériode de traitement néo-adjuvant sur la population en intention de traiter. Les valeurs de critère primaire mesurées étaient ensuite soumises à une analyse de non-infériorité (la non-infériorité étant défiinie comme la limite inférieure de l'Intervalle de Confiance (IC) à 95% pour la différence en taux de réponse globale entre les groupes, fixée à 10% ou moins). En cas de non-infériorité, nous avons évalué la supériorité [groupe anastrozole] versus [groupe tamoxifène]. Nous avons inclus toutes les patientes ayant reçu le médicament de l'étude au moins une fois, selon l'analyse de sécurité de l'étude. Le traitement a ensuite été poursuivi en thérapie adjuvante pour une durée de 5 ans. (...).

Entre le 2 octobre 2007 et le 29 mai 2009, 204 patientes ont été recrutées. 197 patientes ont été désignées au hasard pour recevoir anastrozole (n=98) ou tamoxifène (n=99). 185 patientes ont reçu le traitement pendant toute la durée (24 semaines) de l'essai; et ont subi une chirurgie du sein (95 dans le groupe anastrozole et 90 dans le groupe tamoxifène). Un nombre plus élevé de patientes du groupe anastrozole ont montré une réponse complète ou partielle, comparé au groupe tamoxifène pendant les 24 semaines du traitement néo-adjuvant (anastrozole 70,4% [69 des 98 patientes] versus tamoxifène 50,5% [50 des 99 patientes]; différence intergroupe estimée à 19,9%; p=0,004). Deux patientes du groupe anastrozole ont montré un événement indésirable de grade 3 (arthralgie et syncope) et une patiente du groupe tamoxifène (dépression). Un événement indésirable grave a été rapporté dans le groupe anastrozole (néoplasie bénigne, non liée au traitement), comparé au groupe tamoxifène où aucun événement indésirable grave n'a été rapporté.

Du fait d'un rapport bénéfice/risque favorable, la combinaison anastrozole + gosereline pourrait représenter une alternative optionnelle de traitement chez les femmes en préménopause atteintes d'un cancer du sein en stade précoce. Norikazu Masuda MD et al, in The Lancet Oncology, Early Online Publication, 20 january 2012

Source: http://www.thelancet.com/ / Traduction et adaptation: NZ