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lundi 5 novembre 2012

Efficacité et sécurité d’un inhibiteur de la protéine de transfert microsomale des triglycérides chez des patients atteints d’hypercholestérolémie familiale homozygote: étude ouverte de phase 3 à groupe unique

Arc cornéen chez un enfant atteint d'hypercholestérolémie familiale homozygote.  In Archives de Pédiatrie, Volume 16, Issue 12, December 2009, Pages 1554-1558
Source: http://www.sciencedirect.com/science/article/pii/S0929693X09003352

Les patients atteints d’hypercholestérolémie familiale homozygote ne répondent pas de manière adéquate aux médicaments existants. Notre but était de d’étudier l’efficacité et la sécurité de l’inhibiteur de la protéine de transfert microsomale des triglycérides lomitapide chez des adultes atteints de cette maladie.

Nous avons effectué une étude ouverte de phase 3 à groupe unique sur l’administration de lomitapide pour le traitement de patients atteints d’hypercholestérolémie familiale homozygote. Les traitements visant à abaisser le taux de lipides déjà en cours, ont été maintenus à partir de 6 semaines précédant la  ligne de base (départ de l’administration du médicament lomitapide à l’étude) jusqu’au moins semaine 26. Les doses de lomitapide ont été augmentées sur la base de données d’efficacité et de tolérance ; partant d’une dose de 5 mg/jour jusqu’à une dose de 60 mg/jour. Le paramètre principal de mesure d’efficacité était le pourcentage moyen de changement de niveaux de LDL cholestérol depuis la ligne de base jusqu’à la semaine 26, après quoi les patients ont été maintenus sous lomitapide seule jusqu’à la semaine 78 pour étude de la sécurité. Le pourcentage de changement à partir de la ligne de base a été mesuré à l’aide d’un modèle linéaire mixte.

29 hommes et femmes atteints d’hypercholestérolémie familiale homozygote, âgés de 18 ans ou plus, ont été recrutés à partir de 11 centres dans 4 pays (USA, Canada, Afrique du Sud et Italie). 23 des 29 patients enrôlés ont participé entièrement à la phase d’efficacité (26 semaines) et à l’étude complète (78 semaines). La dose médiane de lomitapide administrée était de 40 mg/jour. Le LDL cholestérol s’en est trouvé abaissé de 50% (Intervalle de Confiance – IC – 95% de -32 à -39) à partir de la ligne de base (moyenne de 8,7 mmol/L [Déviation Standard – DS -  2,9] jusqu’à semaine 26 (4,3 mmol/L [2,5] ; p<0,0001). Les niveaux de LDL cholestérol sont restés abaissés de 44% (IC 95% de  -57 à – 31 ; p<0,0001) quand mesurés semaine 56 et de 38% (de -52 à -24 ; p<0,0001) quand mesurés semaine 78. Les désordres gastro-intestinaux étaient les évènements indésirables les plus fréquemment observés. Quatre patients ont montré des niveaux d’aminotransférase 5 fois plus élevés que la limite supérieure normale ; qui se sont normalisés après réduction des doses de lomitapide administrées ou interruption temporaire d’administration de lomitapide. Aucun patient n’a interrompu de manière définitive sa participation à l’essai du fait de troubles hépatiques.

Notre étude suggère que la lomitapide pourrait être un médicament fiable dans la gestion de l’hypercholestérolémie familiale. Dr Marina Cuchel et al, in The Lancet, Early Online Publication 2 November 2012, in press

Financement: Office fédéral pour le développement de médicaments orphelins (États-Unis d’Amérique), Aegerion Pharmaceuticals

Source: The Lancet Online / Traduction et adaptation : NZ