Insulin receptor = Récepteur à Insuline PER = Period Diverse cell types = Divers types cellulaires miRNA = microARN Translation = Traduction |
Chez les mammifères, les horloges circadiennes
endogènes captent et répondent à la prise alimentaire quotidienne ainsi qu’aux signaux
lumineux, ajustant en résonance le cycle jour/nuit sur un rythme de base
d’environ 24 heures. Les mécanismes sous-jacents de l’entraînement des temps
prise alimentaire est critique pour la compréhension des prises alimentaires
erratiques, comme par exemple dans le cas des travailleurs postés (chez les
êtres humains), perturbant ce faisant la physiologie circadienne, état associé à une incidence accrue de maladies chroniques comme de diabète de
type 2 (T2). Nous montrons que l’insuline et le facteur de croissance
insulinomimétique de type 1 (IGF-1), hormones soumises à régulation par la
prise alimentaire, réinitialisent les horloges circadiennes in vivo et in vitro pour
l’induction des protéines PERIOD ; et une signalisation insulinique erratique
sur le plan rythmique temporel perturbe l’organisation circadienne du
comportement chez la souris et l’expression génique de son horloge. La
signalisation des récepteurs à Insuline et à IGF-1 est suffisante pour la
détermination des paramètres circadiens essentiels, principalement par le
truchement d’une augmentation de synthèse de protéine PERIOD. Cela requière une
activation concomitante de la cible fonctionnelle de la rapamycine (mTOR), une
signalisation phosphoinositide augmentée, et une régulation négative des
microARN. Outre leurs fonctions homéostatiques bien connues, nous proposons que
l’insuline et l’IGF-1 sont les signaux cardinaux de prise alimentaire
interagissant avec les horloges cellulaires dans tout l’organisme. Priya
Crosby, et al, dans Cell, publication en ligne en avant-première, 25 avril 2019