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mardi 23 juillet 2019

#trendsincancer #métastasescérébrales #SNC Amélioration du ciblage des métastases cérébrales au niveau du Système Nerveux Central par Rupture de la Barrière Hématotumorale

Anatomie et Physiologie de la Barrière Hémato-Encéphalique dans son état normal
Les cellules endothéliales des capillaires du cerveau sont étroitement retenues les unes aux autres par des jonctions serrées continues et expriment les transporteurs d’efflux P-gp et BCRP. Les processus relevés aux pieds astrocytaires contribuent à sceller et soutenir la BHE. La microglie, où siège les cellules immunitaires cérébrales, peuvent exercer une influence sur la perméabilité de la BHE par le truchement de cascades inflammatoires et constituent une réponse innée aux pathogènes à l’intérieur du cerveau. Abréviations : BBB, barrière hémato-encéphalique ; BCRP, protéine de résistance au cancer du sein ; Pgp, Glycoprotéine-P ; RBC, globule rouge  
Les métastases cérébrales représentent environ 80% des tumeurs intracrâniennes. A un stade tardif de développement tumoral, correspond un pronostic sombre, avec des patients dont la période de survie au moment du diagnostic est inférieure à deux ans. Une survie faible peut être imputable à des modalités limitées de traitement efficace. Une des raisons de ces taux élevés d’échecs est due à l’existence de la barrière hémato-encéphalique (BHE) et à celle de la barrière hémato-tumorale (BHT), qui limitent l’accès des chimiothérapies efficaces aux lésions métastatiques. Les stratégies permettant de surmonter ces obstacles comprennent, entre autres, les nouvelles entités moléculaires capables de traverser le parenchyme cérébral, les formulations nouvelles des chimiothérapies existantes, et les techniques disruptives. Ici, nous passons en revue la physiologie de la BHE et la physiopathologie de la BHT. De plus, nous passons en revue les limitations des traitements pratiques en routine ainsi que les trois méthodes actuelles explorées pour la disruption BHE/BHT pour l’amélioration de l’administration de chimiothérapies ciblant les tumeurs cérébrales. Samuel A. Sprowls, et al, dans Trends in Cancer, publication en ligne en avant-première, 20 juillet 2019

Source iconographique, légendaire et rédactionnelle : Science Direct / Traduction et adaptation : NZ

vendredi 28 avril 2017

#Cell #Zika #singerhésus #ganglionslymphatiques #systèmenerveuxcentral Persistance du virus Zika dans le Système Nerveux Central et les ganglions lymphatiques des Singes Rhésus

La persistance du virus Zika dans le SNC et les tissus lymphoïdes des primages non-humains suggère que l’infection au ZIKV pourrait avoir des conséquences chez les humains au-delà des anomalies congénitales déjà décrites.
Interferon and Antiviral Responses = Interferon et Réponses Antivirales
ZIKV-Specific Neutralizing Antibodies = Anticorps Neutralisants Spécifiques du ZIKV
B and T Cell Signaling = Signalisation Cellulaire des lymphocytes B et lymphocytes C
Viremia = Virémie
Extracellular Matrix and Cell Adhesion = Matrice Extracellulaire et Signalisation d'Adhésion Cellulaire
mTOR Signaling Proinflammatory Responses = Réponses Proinflammatoires mTOR
CNS = SNC
GI Tract = Tractus Gastro-Intestinal
Lymph Node = Ganglion Lymphatique
ZIKV Persistence = Persistance du virus Zika
Other Anatomic Sanctuaries = Autres Sanctuaires Anatomiques

Le virus Zika (ZIKV) est associé à des neuropathologies sévères chez les nouveaux-nés, de même qu’au syndrome de Guillain – Barré et d’autres troubles neurologiques chez les adultes. Une excrétion virale prolongée a été rapportée dans le sperme, suggérant la présence de réservoirs viraux anatomiques. Ici, nous montrons que ZIKV peut persister dans le fluide cérébrospinal (CSF), les ganglions lymphatiques (GLs) de singes rhésus infectés pendant des semaines après que le virus ait été éliminé du sang périphérique, de l’urine, et des sécrétions des muqueuses. Des anticorps neutralisants, spécifiques du ZIKV, ont été mis en corrélation avec la rapide clairance du virus dans le sang périphérique ; il est toutefois resté indétectable dans le CSF, tout au long de l’étude. La persistance du virus, à la fois dans le CSF et les Gls  était en corrélation avec la régulation positive de la cible fonctionnelle de la rapamycine (mTOR), des voies de signalisation proinflammatoires et anti-apopoptiques, de même que la régulation négative des voies de signalisation de la matrice extracellulaire. Ces données évoquent la possibilité que des pathologies neurologiques et lymphoïdes pourraient survenir, suite à la clairance virale périphérique chez les sujets infectés par ZIKV.  Malika Aid, et al, dans Cell, publication en ligne en avant-première, 27 avril 2017.

Source iconographique, légendaire et rédactionnelle: Science Direct / Traduction et adaptation : NZ  

lundi 27 mai 2013

Contrôle nutritionnel de l’appétit par les neurones gastrointestinaux extrinsèques

Composants majeurs de la régulation pondérale. Le poids résulte de l' intéraction entre des facteurs environnementaux  (sociauxéconomiques, alimentaires et sédentarité) et les facteurs de prédisposition individuelle (génétique et épigénétique). Au sein de ce système, un changement de l'état de réserve énergétique du tissu adipeux (reflété par la leptine au niveau du système nerveux central entraînent une adaptation de la prise alimentaire et de la dépense énergétique sur le long terme. A court terme, ce sont les signaux digestifs qui informent de l'état de jeûne ou nourri du sujet et qui module l'apport alimentaire au repas. Ce système de feedback négatif influence ainsi la balance énergétique pour contôler l'adiposité. In La Presse Médicale, Volume 39, Issue 9, September 2010, Pages 907 - 912
Source iconographique et légendaire: http://www.sciencedirect.com/science/article/pii/S075549821000401X

La détection neurale des nutrients au cours de l’ingestion de nourriture joue un rôle clef dans la détection de l’appétit. De récentes données mettent l’accent sur le fait que le système nerveux gastrointestinal extrinsèque est prépondérant dans ce système, de même que pour ce qui est du mécanisme de contrôle de la prise alimentaire par le Système Nerveux Central  (SNC). La détection des nutrients par le système nerveux gastrointestinal extrinsèque contribue à la satiété induite par les lipides et les protéines d’origine alimentaire ; ainsi qu’aux bénéfices rapides obtenus lors des pontages gastriques en chirurgie de l’obésité pour ce qui est des homéostasies énergétiques et glucidiques. De fait, les connaissances récentemment acquises fournissent de nouveaux exemples relatifs aux mécanismes de contrôle de la prise alimentaire et du poids corporel ; cela pourrait ouvrir la voie à de futures approches dans la prévention et/ou le traitement de l’obésité. Gilles Mithieux, in Trends in Endocrinology and Metabolism, online 25 May 2013, in press

Source: Science Direct / Traduction et adaptation: NZ