Les métastases cérébrales représentent environ 80% des tumeurs intracrâniennes. A un stade tardif de développement tumoral,
correspond un pronostic sombre, avec des patients dont la période de survie au
moment du diagnostic est inférieure à deux ans. Une survie faible peut être
imputable à des modalités limitées de traitement efficace. Une des raisons de
ces taux élevés d’échecs est due à l’existence de la barrière
hémato-encéphalique (BHE) et à celle de la barrière hémato-tumorale (BHT), qui
limitent l’accès des chimiothérapies efficaces aux lésions métastatiques. Les
stratégies permettant de surmonter ces obstacles comprennent, entre autres, les
nouvelles entités moléculaires capables de traverser le parenchyme cérébral, les
formulations nouvelles des chimiothérapies existantes, et les techniques
disruptives. Ici, nous passons en revue la physiologie de la BHE et la physiopathologie
de la BHT. De plus, nous passons en revue les limitations des traitements
pratiques en routine ainsi que les trois méthodes actuelles explorées pour la
disruption BHE/BHT pour l’amélioration de l’administration de chimiothérapies
ciblant les tumeurs cérébrales. Samuel A. Sprowls, et al, dans Trends in
Cancer, publication en ligne en avant-première, 20 juillet 2019
Source iconographique, légendaire et rédactionnelle :
Science Direct / Traduction et adaptation :
NZ